Elle est l'une des plus anciennes fleurs de l'histoire, connue des parfumeurs et pour ses vertus thérapeutiques. Mais dans la capitale syrienne qui lui a donné son nom et les champs environnants, la rose de Damas se fane.
«La rose de Damas est à l'agonie», soupire le cultivateur Jamal Abbas, en contemplant un champ à el-Mrah, à une soixantaine de kilomètres au nord de la capitale de ce pays déchiré par la guerre depuis cinq ans.
Dans ce village de la région de Nabek, connue pour la production de cette fleur aux 30 pétales, les terres cultivées ont diminué de plus de 50% et la tradition de la cueillette se perd, des familles entières ayant fui les combats qui ont opposé régime et rebelles.
L'accès aux champs a un temps été coupé et le festival de la rose annulé, privant el-Mrah de sa principale source de revenus.
Avec le retour au calme dans cette région d'où les insurgés ont été chassés en 2014, le festival, dont l'édition 2016 avait lieu dimanche, a repris. Mais la production ne s'en est pas remise.
«On est passé de 80 tonnes en 2010 à 20 tonnes cette année en raison de la guerre, en plus de la sécheresse», affirme Hamza Bitar, un autre agriculteur de 43 ans, qui a «appris à marcher dans ces champs».
J'espère de tout cœur qu'un beau jour, la mythique rose de Damas refleurira en abondance, ce qui voudrait dire que les habitants ont repris une vie normale …
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marie48
Merci pour les 12 ans de "Petite Feuille"
De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
Elle est cultivée au Maroc en Bulgarie en Turquie pour son arome il faut 4 tonnes de pétales de rose pour faire 1 litre d huile essentielle Essence rare et precieuse
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