Anne Bert, qui souffre d'une maladie dégénérative incurable, défend dans un récit intime la liberté de "choisir sa fin de vie" face à l'interdiction de l'euthanasie en France, quelques jours avant sa mort programmée dans un hôpital belge.
L'écrivaine de 59 ans, qui avait déjà interpellé les candidats à la présidentielle en janvier, tente une dernière fois de faire évoluer les mentalités avec "Le tout dernier été", aux éditions Fayard, blâmant les "conservateurs qui affirment que la vie doit être vécue jusqu'au bout de l'enfer".
article ...
Je ne comprends pas que dans un pays comme le notre, l'Euthanasie ne soit pas légalisé, comme ça l'est en Belgique ou en Suisse ... Et vous ?
L'euthanasie, si elle est la volonté du patient lui-même est une chose. Mais quand elle est la volonté de la famille, c'est difficile. Pour exemple l'histoire de mon beau-père que tout le monde croyait perdu, y compris ses médecins qui l'ont isolé dans une chambre particulière en attendant qu'il s'éteigne. Nous le voyons souffrir, s'étouffer (une maladie pulmonaire entre autre) et tous de ma mère à ses enfants et nous ses beaux-enfants nous avons supplié les médecins d'abréger ses souffrances. Maman a passé la nuit de noël auprès de lui. Il n'était plus là. Et le lendemain, il s'est réveillé, a demandé à manger et s'est rétabli peu à peu. Il a vécu quelques années supplémentaires qui lui auraient été enlevées si les médecins avaient écouté nos supplications.
Pour l'anecdote, mon beau père était un bon vivant qui aimait bien boire son petit coup en toute convivialité. Et il a toujours aimé le rhum. Le soir de Noël maman lui avait humecté les lèvres avec un peu de rhum. Depuis on a toujours prêté des vertus miraculeuses à la boisson dans la famille
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Gustine
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Je ne comprends pas, lorsque l'on est conscient, et que la vie devient vraiment, pour diverses causes ou raisons .... que l'on ai besoin d'en appeler aux autorités afin de donner leur avis sur ... afin que ... Et qu'ils soient critiqués pour ne pas autoriser que ...... Des plaidoyés, des pétitions, des requêtes ..... etc !
Perso', je ne demanderai rien a personne .... je ferai LA "chose" seule .... Celà s'appelle aussi être maître de sa vie et de sa mort...
Les Belges et les Suisses sont bien plus évoluées que nous, autorisant la mort digne et sans souffrance, pendant qu'en France, on oblige les mourants au suicide et s'ils n'en ont pas la force, ils se feront aider par des proches qui se retrouveront ensuite confrontés aux poursuites judiciaires.
Je trouve inadmissible que l’euthanasie ne soit pas légalisée en France, d'autant que ça n'oblige personne à y avoir recours. Et si la France ne sait pas légiférer, qu'elle prenne exemple sur les pays où la démarche est pratiquée en toute légalité et encadrée.
Perso', je ne demanderai rien a personne .... je ferai LA "chose" seule .... Celà s'appelle aussi être maître de sa vie et de sa mort...
Te sentiras tu toujours maîtresse de ta vie, si tu es incapable du moindre mouvement, totalement dépendante du personnel hospitalier et souffrant le martyr ? Pour faire les choses seule, il faut en avoir la capacité. Tu n'as visiblement jamais assisté à la souffrance d'une personne, hurlant de douleur, suppliant qu'on l'achève et bien incapable de se donner la mort elle même ...
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houkouk
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Comme dit Pauline,si ont peu mourir sans souffrances,mais quelle bénédiction,faut pas être con mon choix serait fait face à la souffrance et du sûr à 99%de mourir,y a France dans souffrance tient
La démarche n'est pas si simple quand on est souffrant. Pour pouvoir faire ce geste, il faut en avoir les possibilités physiques et techniques. Lorsqu'on en est à ce point de souffrance, on est sous la coulpe d'une équipe médical et on n'a plus vraiment accès aux médicaments si c'était la méthode choisie. Ensuite on n'a plus la force physique pour accomplir ce geste ultime. Cloués dans un lit ou un fauteuil de douleur, le moindre déplacement est un calvaire. Alors comment faire, Gustine ?
De plus entre suicide et euthanasie, il y a une démarche morale différente. Les personnes en demande d'euthanasie, n'en ont pas marre de la vie. Si elles le pouvaient, elles resteraient parmi nous. Non elles ne supportent plus la souffrance physique qu'elles vivent. Que ce soit en Belgique ou en Suisse, on ne fait pas ça comme ça. Les personnes désireuses doivent déposer un dossier médical. Une équipe de médecin et de psychologue étudient le dossier avant d'accepter de rencontrer la personne. Si la personne répond aux critères de fin de vie, elle est reçue par l'équipe avec qui elle discutera de sa décision. Puis vient un temps de réflexion. Ensuite le rendez-vous est pris pour que l'acte se déroule dans un cadre apaisé avec un accompagnement digne.
La démarche n'est pas si simple quand on est souffrant. Pour pouvoir faire ce geste, il faut en avoir les possibilités physiques et techniques. Lorsqu'on en est à ce point de souffrance, on est sous la coulpe d'une équipe médical et on n'a plus vraiment accès aux médicaments si c'était la méthode choisie. Ensuite on n'a plus la force physique pour accomplir ce geste ultime. Cloués dans un lit ou un fauteuil de douleur, le moindre déplacement est un calvaire. Alors comment faire, Gustine ?
De plus entre suicide et euthanasie, il y a une démarche morale différente. Les personnes en demande d'euthanasie, n'en ont pas marre de la vie. Si elles le pouvaient, elles resteraient parmi nous. Non elles ne supportent plus la souffrance physique qu'elles vivent. Que ce soit en Belgique ou en Suisse, on ne fait pas ça comme ça. Les personnes désireuses doivent déposer un dossier médical. Une équipe de médecin et de psychologue étudient le dossier avant d'accepter de rencontrer la personne. Si la personne répond aux critères de fin de vie, elle est reçue par l'équipe avec qui elle discutera de sa décision. Puis vient un temps de réflexion. Ensuite le rendez-vous est pris pour que l'acte se déroule dans un cadre apaisé avec un accompagnement digne.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Anne Bert, qui souffre d'une maladie dégénérative incurable, défend dans un récit intime la liberté de "choisir sa fin de vie" , quelques jours avant sa mort programmée dans un hôpital belge FREDERICK FLORIN / AFP/Archives [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Anne Bert, qui souffre d'une maladie dégénérative incurable, défend dans un récit intime la liberté de "choisir sa fin de vie" face à l'interdiction de l'euthanasie en France, quelques jours avant sa mort programmée dans un hôpital belge.source
Les soins palliatifs ne remplacent pas les soins curatifs qui visent à guérir : ils viennent les compléter, puis s’y substituer pour partir en paix mon mari et moi avons ecris nos volontés pour celà on en veux pas quand il n y a plus rien à faire il faut arrêter
j aimerai que cette loi passe
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie
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Iloha
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Pour moi c'est un oui sans hésiter. J'estime que nous sommes libre de savoir ce qui est bon pour nous et surtout j'estime avoir le droit de choisir comment je vais mourir si j'en ai le choix.
La Belgique, les Pays-Bas, le Canada et certains États américains ont sauté le pas et autorisé la pratique dans un cadre strictement défini ..... en France, l’euthanasie, tout comme le suicide assisté demeurent proscrits par la loi !! alors je dis OUI! il faut changer la loi Française ! ( J'ai vu en cas de maladie grave et incurable, mon mari souffrir atrocement et vivre un véritable calvaire :( ) en fait, l’euthanasie pose des questions d’ethnique car peut-elle concerner les malades du SIDA, les handicapés physiques ou mentaux, les personnes âgées qui ne veulent tout simplement fatiguées de vivre ?
La Belgique, les Pays-Bas, le Canada et certains États américains ont sauté le pas et autorisé la pratique dans un cadre strictement défini ..... en France, l’euthanasie, tout comme le suicide assisté demeurent proscrits par la loi !! alors je dis OUI! il faut changer la loi Française ! ( J'ai vu en cas de maladie grave et incurable, mon mari souffrir atrocement et vivre un véritable calvaire :( ) en fait, l’euthanasie pose des questions d’ethnique car peut-elle concerner les malades du SIDA, les handicapés physiques ou mentaux, les personnes âgées qui ne veulent tout simplement fatiguées de vivre ?
Je ne comprends pas, lorsque l'on est conscient, et que la vie devient vraiment, pour diverses causes ou raisons .... que l'on ai besoin d'en appeler aux autorités afin de donner leur avis sur ... afin que ... Et qu'ils soient critiqués pour ne pas autoriser que ...... Des plaidoyés, des pétitions, des requêtes ..... etc !
Perso', je ne demanderai rien a personne .... je ferai LA "chose" seule .... Celà s'appelle aussi être maître de sa vie et de sa mort...
Concernant le cas de cette Ecrivaine Si elle ne part pas à l'étranger , elle n'aura d'autre choix que d'agir seule
Une autre définition de l'Euthanasie dans le sens ou je le vois moi - Je ne parle pas de cas comme celui de cette personne
Une autre définition est : Les personnes en fin de vie ou quasiment (en France) Et qui se trouvent en hôpital epad etc ....
Ne vivent que trois mois environ Je reconnais c'est peut-être trop
Je n'en dirai plus
Pour info : Je n'ai pas pu voter ce sujet est douloureux pour moi
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marie48
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Atteinte de la maladie de Charcot, Anne Bert souhaitait choisir "sa fin de vie". Elle a été euthanasiée en Belgique ce lundi matin, "comme elle l'avait souhaité", a annoncé sa fille.
Anne Bert, écrivaine de 59 ans qui souffrait d'une maladie dégénérative incurable et défendait la liberté de "choisir sa fin de vie" en France, a été euthanasiée ce lundi matin dans un hôpital belge, "comme elle l'avait souhaité", a annoncé sa fille.
Je respecte ce choix conscient d'une personne souffrante n'ayant pour seul espoir que souffrir davantage pour mourir dans des conditions horribles. Ainsi elle est partie doucement de la façon la plus humaine possible.
Mais je reste un peu dubitative sur l'exemple cité de personne en fin de vie dans un epahd. Pour moi ce n'est pas la même chose. Je connais le cas de la démence, j'ai accompagné jusqu'au bout de mes forces ma belle-mère avant de me résoudre à la placer les quelques semaines qui lui restaient en EPAHD. Et vraiment, ça ne me serait jamais venu à l'esprit de demander l'euthanasie pour elle. Pour moi ça prend un autre nom : l'eugénisme.