Tecktonik. Un mot, un voyage dans le temps. C’était l’époque du premier iPhone, de Sarkozy au Fouquet’s et de la grippe aviaire. Le pic de l’épidémie tecktonik frappe à la mi-septembre 2007, il y a dix ans : la Techno Parade, dont l’édition 2017 se tient ce samedi, accueillait un char tecktonik. Ainsi entrait au panthéon de la musique électronique une danse devenue un genre voire une sous-culture, en même temps qu’une marque. Née en 2006, la tecktonik n’allait pas survivre à l’excessive exposition médiatique de 2007.
Comment ce mouvement plutôt underground, né dans une discothèque de banlieue pour marier les passions musicales de deux organisateurs de soirées, a-t-elle pu devenir cette mode moquée de toutes parts ?