Eh Tonton, est-ce que t´as regardé dehors ? Sur l´avenir de nos enfants il pleut de plus en plus fort
Quand je pense à eux pourtant, j´aimerais chanter un autre thème
Mais je suis plus trop serein, je fais pas confiance au système
Ce système fait des enfants mais il les laisse sur le chemin
Et il oublie que s´il existe, c´est pour gérer des êtres humains
On avance tous tête baissée sans se soucier du plan final
Ce système entasse des gosses et il les regarde crever la dalle Tonton on est du bon côté mais ce qu´on voit, on ne peut le nier J´ai grandi au milieu de ceux que le système a oubliés
On vit sur le même sol mais les fins de mois n´ont pas le même parfum
Et chaque année monte un peu plus la rumeur des crève-la-faim
Le système a décidé qu´y avait pas de place pour tout le monde Tonton, t´as entendu les cris dehors, c´est bien notre futur qui gronde
Le système s´est retourné contre l´homme, perdu dans ses ambitions
L´égalité est en travaux et y´a beaucoup trop de déviations
Eh Tonton... On va faire comment? Dis-moi Tonton, on va faire comment?
Est-ce que les hommes ont voulu ça, est-ce qu´ils maîtrisent leur rôle
Ou est-ce que la machine s´est emballée et qu´on a perdu le contrôle
Est-ce qu´y a encore quelqu´un quelque part qui décide de quelque chose
Ou est-ce qu´on est tous pieds et poings liés en attendant que tout explose
Difficile de me rassurer Tonton, je te rappelle au passage
Que l´homme descend bel et bien du singe pas du sage
Et c´est bien l´homme qui regarde mourir la moitié de ses frères
Qui arrache les derniers arbres et qui pourrit l´atmosphère
Y´a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l´échiquier
L´avenir n´a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquiers
C´est les marchés qui nous gouvernent, mais ces tous ces chiffres sont irréels
On est dirigé par des graphiques, c´est de la masturbationà grande échelle
Eh Tonton, on va faire comment, tu peux me dire? Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l´air qu´on respire
C´est une route sans issue, c´est ce qu´aujourd´hui, tout nous démontre
On va tout droit vers la défaite dans cette course contre la honte
Eh Tonton... On va faire comment? Dis-moi tonton, on va faire comment?
Entre le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur diner
Est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés
Dans le viseur de la souffrance, y´a de plus en plus de cibles
Pour l´avenir, pour les enfants, essayons de ne pas rester insensibles
Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
On va rien lâcher, on va aimer regarder derrière pour rien oublier, ni les yeux bleus ni les regards noirs
On perdra rien, peut-être bien un peu, mais ce qu´il y a devant, c´est si grand
Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
T´as bien le temps d´avoir le chagrin éternel
S´ils veulent pas le reconstruire le nouveau monde, on se mettra au boulot
Il faudra de l´utopie et du courage
Faudra remettre les pendules à l´heure, leur dire qu´on a pas le même tic tac, que nous, il est plutôt du côté du coeur
Fini le compte à rebours du vide, du rien dedans
Ma gueule d´amour, mon petit pote d´azur il est des jours où je ne peux rien faire pour toi
Les conneries je les ai faites, et c´est un chagrin qui s´efface pas
Faut pas manquer beaucoup pour plus être le héros, faut pas beaucoup
Je t´jure petit frère, faut freiner à temps
Va falloir chanter l´amour, encore plus fort
Y´aura des révolutions qu´on voudra pas, et d´autres qui prennent leur temps, pourtant c´est urgent
Où est la banque?
Il faut que je mette une bombe, une bombe désodorante, une bombe désodorante pour les mauvaises odeurs du fric qui déborde
Pas de place pour les gentils, pour les paumés de la vie
Chez ces gens-là, on aime pas, on compte
Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
P´tit frère, putain, on va le reconstruire ce monde
Pour ça, Tonton, faut lui tendre la main
Tonton, il peut rien faire si t´y crois pas
Alors faudra se regarder, se découvrir, jamais se quitter
On va rien lâcher
On va rester groupé
Y´a les frères, les cousines, les cousins, y a les petits de la voisines, y´a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien, des allumés qui s´enflamment pour faire les malins
Y´a la mamie qui peut pas les aider, qu´a rien appris dans les livres, mais qui sait tout de la vie
À force de ne plus croire en rien, c´est la vie qui désespère
Faut aimer pour être aimé
Faut donner pour recevoir
Viens vers la lumière, p´tit frère
Ta vie c´est comme du gruyère, mais personne te le dis que tu as une belle âme
Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
Le Chant des Partisans devient l’hymne de la Résistance (avec un grand « R »). A la base, il s’agit d’un air composé par Anna Marly, une russe qui travaille dans les Forces françaises libres, sur lequel Maurice Druon et l’écrivain Joseph Kessel ont ensuite écrit les paroles qui commencent par le célèbre « vol noir des corbeaux sur nos plaines »
La première version est chantée par une chanteuse engagée que j'adore et que j'ai eu la chance de voir : Catherine Ribeiro
La seconde est une version magnifique de Léonard Cohen
Trop nombreux sont ceux qui ont oubliés le passé L'histoire de l'homme, une honte, faut-il te le ressasser? Le monde, une spirale ou les mêmes erreurs sont retrassées A force de cotoyer l'horreur, nos coeurs sont devenus glacés Nous parlent que d'profits, la condition de l'homme effacé Mondialisation et concurrence sont leurs uniques phrasés Les peuples unitéralement écrasés La création menacée Multinationales et croissance ont tracée Leurs routes sur nos libertés Ils ont jurés, crachés qu'rien n'entravera la leur à l'heure ou les dictatures sont cachées A cause de leurs profits, immédiat l'avenir est gaché Cette bande d'ingrats ont réduit la planète à un grand marché La loi des plus riches et beaucoup crèvent avant d'être agé Protestations dîtes criminelles si tu les as outragés Ils mentent lorsqu'ils disent que le mal-être n'est que passager Puis s'étonnent quand la nature se rebelle comme un peuple enragé Ils disent être transparent alors que de sang, leurs mains sont tachées Déconseillent fortement d'avoir des idées trop engagées Accélération d'leur plan depuis qu'des avions se sont crashés Et toi, dis-moi dans quels sens au système es-tu attaché? Ils prêchent le blasphème et la vraie lumière se fait lyncher Tous nés la corde au cou, dans certains pays elle a lachée Parlent de justice alors qu'à la racine ils l'ont arrachée Les plus gros s'engraissent sur la tête de ceux qui n'ont rien à mâcher Voila le monde d'aujourd'hui. Parait qu'leur plan a marché Nous ventent un progrès technique mais dans le fond à tout saccager Parle d'évolution quand notre humanité s'est fait hachée Notre coeur ne bat plus vraiment et notre inconscient est faché Stress, angoisse, cancers, dépressions notre compte s'est chargé Mais on ne cherche pas la cause et les effets qu'on aimerait chassés "Philosophie fast-food" pour que nos consciences soient terrassées Au nom de la dignité humaine, nous avons dis: "ASSEZ"
La chanson de Georges Moustaki chantée par la compagnie Jolie Môme et mise en image avec des photographies des luttes ouvrières actuelles. "Ceux qui vivent sont ceux qui luttent" est un appel à la révolte...conscient de notre passé, confiant dans notre avenir, seule la lutte paye !
Je voudrais Sans La Nommer vous parler d’elle
Comme d’une bien aimée, d’une infidèle
Une fille bien vivante qui se réveille
A des lendemains qui chantent sous le soleil
C’est elle que l’on matraque
Que l’on poursuit, que l’on traque
C’est elle qui se soulève, qui souffre et se met en grève
C’est elle qui l’on emprisonne, qu’on trahit, qu’on abandonne
Qui nous donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre,
Le 21 février 1944, les murs de Paris se couvrent de grandes affiches rouges. Elles font état de l’exécution au mont Valérien de 23 «terroristes» membres d’un groupe de FTP (francs-tireurs partisans), qualifiés d’«armée du crime». Le chef de ce groupe de résistants s’appelle Missak (Michel) Manouchian. Il est né en Arménie 36 ans plus tôt et a perdu son père dans le génocide arménien.
Léo Ferré - L'affiche rouge (Louis Aragon)
Vous n'avez réclamé ni gloire ni les larmes Ni l'orgue ni la prière aux agonisants Onze ans déjà que cela passe vite onze ans Vous vous étiez servis simplement de vos armes La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans.
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants L'affiche qui semblait une tache de sang Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles Y cherchait un effet de peur sur les passants.
Nul ne semblait vous voir Français de préférence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE Et les mornes matins en étaient différents.
Tout avait la couleur uniforme du givre A la fin février pour vos derniers moments Et c'est alors que l'un de vous dit calmement Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand.
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses Adieu la vie adieu la lumière et le vent Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses Quand tout sera fini plus tard en Erivan.
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline Que la nature est belle et que le coeur me fend La justice viendra sur nos pas triomphants Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant.
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
Cette chanson évoque l'interminable incarcération de Nelson Mandela....et surtout célèbre la libération du leader noir qui incarne beaucoup d'espoirs quant à l'évolution du régime d'apartheid en Afrique du Sud. En effet, Nelson Mandela qui avait été condamné en 1963 pour son activisme anti-blanc a été libéré le 7 décembre 1988 (25 ans plus tard) pour être mis en résidence surveillée et définitivement libre le 11 février 1990. Prix Nobel de la paix en 1993 (avec Frederick De Klerk) il précipite la chute de l'apartheid, est devient président en 1994 pour 5 ans. Cette chanson saisit en son temps, un moment historique et symbolique...le début de la fin du régime de ségrégation en Afrique du Sud.
"Bella ciao" est une chanson anonyme de protestation piémontaise (Italie). Elle exprime la protestation des "mondine", ces femmes qui travaillaient dans les rizières d'Italie du Nord, dans des conditions de travail épouvantables. Leur travail consistait à ramasser le riz dans les plantations, de juin à juillet. Elles restaient courbées toute la journée, les pieds dans l'eau, sous le regard et les brimades des surveillants. Sur l'air de cette chanson traditionnelle des "mondine", les paroles ont été écrites pour la lutte antifasciste. "Bella ciao" est alors devenu le "chant des partisans italiens". source : http://www.theovie.org/Vivre-et-agir-dans-la-foi/Un-verbe-des-sens-Protester-sauver-reformer/Protester/Culture/Bella-ciao-un-chant-protestataire Bella Ciao - ORIGINALE
"Cette chanson est un hommage aux deux anarchistes d'origine italienne Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti qui furent victimes d'un scandale judiciaire survenu dans les années 1920 aux États-Unis et connu sous le nom d'Affaire Sacco et Vanzetti. Les paroles sont de Joan Baez. Elles sont inspirées par les mots de Bartolomeo Vanzetti au juge Thayer : « Si cette chose n’était pas arrivée, j’aurais passé toute ma vie à parler au coin des rues à des hommes méprisants. J’aurais pu mourir inconnu, ignoré : un raté, mais nous ne sommes pas des ratés ! Ceci est notre carrière, notre conscience et notre triomphe. Jamais, dans toute notre vie, nous n’aurions pu espérer faire pour la tolérance, pour la justice, pour la compréhension mutuelle des hommes, ce que nous faisons aujourd’hui par hasard. Nos paroles, nos vies, nos souffrances ne sont rien. Mais qu’on nous prenne nos vies a nous, vies d’un bon cordonnier et d’un pauvre vendeur de poisson, c’est cela qui est tout ! Ce dernier moment est le nôtre. Cette agonie est notre triomphe. »" source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Here%27s_to_You
chanson engagée d'actualité récente...Inutile de raconter son histoire ... Tryo — CHARLIE | #JeSuisCharlie (2015) "Tignous était notre ami. Nous dédions cette chanson à sa famille et à toutes les victimes de ces terribles journées..."
Le monde a changé, Charlie C'est ce qui t'as tué, Charlie C'est pas Mahomet, c'est juste des enragés, Charlie La France a pleuré, Charlie Mais ta Liberté chérie, Elle est immortelle, tu la vois du ciel, Le monde est cruel, mais la vie est belle.
On a tué ta fille, Charlie Mais pas tes idées, Charlie On va les chanter, mon frère Et ces cons vivront, l'enfer D'un monde libéré, Charlie Où on peut s'marrer, aussi Au milieu du vacarme, du djihad et des armes Il reste la culture, l'humour et la nature
Hé-é-é-é, je suis Charlie Hé-é-é-é toujours en vie Hé-é-é-é je te l'écris Et, je vais, le dessiner.
Et me revoilà, Charlie Aujourd'hui et demain, c'est dit A grand coups de dessins en hommage aux amis, Une grosse paire de seins sur un barbu aigri, Je suis plus fort que toi, petit La honte d'Allah c'est dit Quand il te regarde, il pleure pour toi, Il se frotte la barbe et il ne comprend pas, Comment au nom de Dieu, a t'on utilisé une arme Contre un simple crayon, Tu n'vas pas nous faire taire, T'as raté ton coup, Et la France toute entière restera debout!
Hé-é-é-é, je suis Charlie Hé-é-é-é toujours en vie Hé-é-é-é je te l'écris Et, je vais, le dessiner
On va rire et écrire, Charlie On saura se souv'nir Charlie De toutes ces barres de rire au temps d'Hara-Kiri On veillera à l'avenir, aux familles, aux amis. Je te le promets, mon frère Ça sera dans la paix, mon frère On tuera la misère, la tristesse et la guerre Et on laiss'ra derrière ces connards en colère
Hé-é-é-é, je suis Charlie Hé-é-é-é toujours en vie Hé-é-é-é je te l'écris Et, je vais, le dessiner
Hé-é-é-é, je suis Charlie Hé-é-é-é toujours en vie Hé-é-é-é je te l'écris Et, je vais, le dessiner
La montée des extrémismes politiques : L’arrivée du Front National au second tour des élections présidentielles, en 2002, a fait pleurer des larmes de sang à pas mal de plumes qui ont voulu sensibiliser leur public : Zebda avec Mêlée ouverte, et Tryo avec Les extrêmes.
Zebda -Mêlée Ouverte (2002)
Les évidences c'est pas mon dessert tu les avales il en sort un bouc émissaire moi c'est le doute qui me sert de casse-croûte oui c'est le doute qui me trace la route on n'est pas des mules mais qu'est-ce qu'on prend comme coups dans la tête et dans les dents faut toujours qu'on se taise c'est pas marrant d'être celui qui rentre dans le rang alors on navigue entre deux-eaux si d'un côté ça colle de l'autre le ciseau on aime les mélanges et on s'y tient tout dépend du label et de celui qui te "tiens" {Refrain:} On va pas tout le temps tout se fader on n'a pas en guise d'emplettes deux, trois petits pois dans la tête on n'a pas en guise d'emplettes nous on joue mais en cas d'alerte mêlée ouverte On choisit les copains pas la famille c'est pas pour ça qu'on part en vrille on est réglo dans les règles d'un certain art au prix du beurre et quant aux épinards est-ce que je préfère ma sœur à ma cousine? Ou ma cousine à sa copine, la voisine disons c'est le ghetto, je m'arrête y'a un os vive la grâce albinos je pose la question à tous les niais qui croient qu'on s'aime parce qu'on s'est toujours cogné la même soupe dans le même panier je suis né ça veut pas dire que j'ai signé {au Refrain} Au départ t'as Bruno et Jean-Marie pour te sauver et tu te retrouves avec Adolf à l'arrivée Je dis "niet" à ce qui me semble évident j'anticipe j'aime pas les accidents et la question elle est mille fois posée qui croit qu'on s'aime parce qu'on est du sexe opposé moi qui voulais échapper aux voisins à la secte de ceux qui m'appellent cousin j'ai retrouvé en bas ironie du sort tous les Giovanni, Mohamed et consort car il suffit pas de claquer les portes encore faut-il qu'elles y soient pour qu'on sorte qu'en entrant dans la carte le menu marque la bienvenue
Tryo - Les extrêmes
A gauche ? A droite ? Rien ! Il faudra regarder les alentours en passant Avant de foncer tête baissée droit devant Bienvenue citoyen voici le monstre étatique Qui fera ta nation ton pays sa politique Mon pauvre esprit de rêve te voila catapulté Au milieu des sondages et du journal télévisé Overdose de crapules noyées dans leur ramage Mais où se situer dans tout ce paysage ?
Mais quand l'empire du pire au cœur de ta cité S'mettra à sécher l'âme humaine au fond d'son grenier Je sais que tu prendras tes convictions à la main Construisant une assise pour te sentir citoyen
Mais les extrêmes c'est toi C'est toi quand tu ne votes pas ! Mais les extrêmes c'est toi C'est toi quand tu ne votes pas !
Bienvenue novice au marché électoral Pas l'temps d'aller s'inscrire, oublié ! Trop d'travail ! Ou qui s'est érigé un de ces principes moral : De se sentir citoyen et de refuser d'aller sur la bataille Ils doivent se réjouir, envahissant le nerf de la guerre Récoltant les voix de la bourgeoise à la fermière ! Tu n'imagines pas la puissance que tu es ! L'histoire c'est toi, l'histoire c'est toi qui la fait !
Alors tu déscends dans la rue combattre la peste brune Toi qui n'a jamais jamais pris le chemin vers les urnes Il est temps de brandir ses convictions à la main Construisant une assise pour se sentir citoyen
Mais les extrêmes c'est toi C'est toi quand tu ne votes pas ! Mais les extrêmes c'est toi
Pas l'envie, pas le temps de faire entendre sa voix Mobilisez-vous pour faire partie du paysage Overdose de crapules Où se noyer dans tout ça ! Tu sais au moins que tu veux être une pierre du barrage Tu sais au moins que tu veux être une pierre du barrage
Alors tu déscends dans la rue combattre la peste brune Toi qui n'a jamais jamais pris le chemin vers les urnes Il est temps de brandir ses convictions à la main Construisant une assise pour se sentir citoyen...
C'est toi ! Quand tu ne votes pas ! Mais les extrêmes c'est toi !
Un reflet du courant des années 60, qui devint un hymne de la jeunesse de l'époque, qui croyait sincèrement que les choses allaient changer. La chanson fut abondamment reprise et traduite en français, en serbe, en hébreu et bien d'autres langues.
La chanson "Hasta siempre, Comandante" a été écrite en 1965 par le compositeur cubain Carlos Puebla, soit deux ans avant la mort d'Ernesto Che Guevara le 9 octobre 1967. Chanson prémonitoire puisqu'elle anticipe la fin tragique du héros de la Révolution Cubaine en Bolivie, elle fait également l'éloge d'un personnage qui restera dans les mémoires de tous les Cubains et de tous les peuples opprimés. Carlos Puebla avait écrit cette chanson au moment où le Che Guevara venait d’annoncer à Fidel Castro qu'il renonçait à ses fonctions au Gouvernement pour partir en Afrique, préférant exporter la Révolution Cubaine sous d'autres cieux.
Quand CALI nous parle de Guerre d’Espagne, d’exil,sur scène, au Zénith...Et lève le poing aux accents de "no passaran"...Il nous raconte : "En 1939, à la fin de la Guerre d’Espagne, des centaines de milliers de civils et de combattants antifranquistes franchirent la frontière et se retrouvèrent parqués dans des camps par les autorités françaises, sur les plages du Roussillon. Quand j’avais dix-huit ans, je m’en foutais quand mon père me disait que j’avais un grand-père qui avait donné sa vie contre le fascisme, dans les Brigades internationales. Aujourd’hui, j’ai l’âge où j’ai envie de rendre hommage à ce grand-père et à tous ceux qui ne sont pas morts, pour leur dire qu’on n’oublie rien". Il chante alors "L'EXIL" ,après cette dédicace ,pleine d'émotion: " Je dédie cette chanson à mon grand-père Giuseppe Caliciuri Italien, il faisait parti des Brigades Internationales Il est parti se battre contre franco Il s’est marié avec ma grand-mère à Barcelone ils ont eu mon père Vincent Caliciuri et puis franco et sa bande d’ordures et puis franco et sa bande de fumiers les ont chassé, pourchassé, viré vers la France Terre d’ Acceuil, avec ses camps de concentration Je dédie cette chanson à ceux qui ont tout perdu Je dédie cette chanson à ceux qui laisse derrière eux leurs vies leurs histoires, leurs famille, leur âme …"
Je dois m’enfuir car la guerre approche, nous laissons notre maison comme ça, Aux mains de quelqu’un d’autre, je dois m’enfuir car la guerre est là, Tu venais chez nous autrefois, autrefois c’était avant tout ça, J’étais si fier de te voir au bras, de ma grande sœur Anna Aujourd’hui, j’ai pitié de toi Aujourd’hui, tu es leur soldat Je laisse le vieux chien, il n’a pas sa place pour mourir près de moi Et s’il pleure encore, quand vous viendrez pour tout brûler, C’est qu’il a trop faim ou qu’il est trop vieux Aide-le, je t’en supplie, à crever Et il regarde la charrette vide de tout ce qu’il nous reste, Et le courage de l’abattre, ne me viens pas, ne me viens pas Vide de tout ce qu’il nous reste, s’éloigner dans la nuit, Il gémit et il pleure encore, il sait que je l’abandonne Je pense à lui les nuits, où je suis moins qu’un homme Où je suis moi aussi, affamé et trop vieux Me demandant toujours, sur quel bord de la route Et par quel petit jour, ils vont me laisser là… (No pasaran, no pasaran, no pasaran, no pasaran, no pasaran, no pasaran, no pasaran, no pasaran….)
Oui je me souviens comme c'est ordinaire un pays lointain la France mon frère tu l'entends un tour et plus rien que ce goût amer d'avoir été là et de ne rien faire tu m'entends
Refrain: Je suis lâche et tout m'indiffère plus rien a foutre de mon pays, ces gens, et tout m'exaspère mais tout est triste dans ton camp
Si je regarde autour je vois ces barrières si j'avance à mon tour, me coupe par derrière je le prend sécurité mon cul et les mains en l'air pour avoir la paix, cultive la misère tu comprends
Refrain
Il faudrait tout envoyer en l'air un bel éclat il faudrait pouvoir brûler ces terres un bel éclat, un bel éclat
Amour d'un pommier en fleur j'irais mélanger les couleurs pour pouvoir dire dans mon pays la liberté n'est pas un prix j'irais leur dire à ces salops qu'il avait bien raison hého qu'à trop nous prendre pour des cons un jour nous le deviendrons
Refrain X2
Il faudrait tout envoyer en l'air un bel éclat il faudrait pouvoir brûler ces terres un bel éclat, un bel éclat
La cigarette sans cravate Qu'on fume à l'aube démocrate Et le remords des cous-de-jatte Avec la peur qui tend la patte Le ministère de ce prêtre Et la pitié à la fenêtre Et le client qui n'a peut-être Ni Dieu ni maître
Le fardeau blême qu'on emballe Comme un paquet vers les étoiles Qui tombent froides sur la dalle Et cette rose sans pétales Cet avocat à la serviette Cette aube qui met la voilette Pour des larmes qui n'ont peut-être Ni Dieu ni maître
Ces bois que l'on dit de justice Et qui poussent dans les supplices Et pour meubler le sacrifice Avec le sapin de service Cette procédure qui guette Ceux que la société rejette Sous prétexte qu'ils n'ont peut-être Ni Dieu ni maître
Cette parole d'Evangile Qui fait plier les imbéciles Et qui met dans l'horreur civile De la noblesse et puis du style Ce cri qui n'a pas la rosette Cette parole de prophète Je la revendique et vous souhaite Ni Dieu ni maître
J'ai volé pendant des années Au dessus de tous soupçons Bouffé à tous les râteliers Pour le bien de la Nation J'étais l’élu, le magnifique Jeune loup dans le gotha Le joyau de la république J'étais le garant de vos lois
Et voici qu'on frappe à ma porte Comme l'animal que l'on débusque Pourquoi me traiter de la sorte ? De quoi m’accuse-t-on au juste ? Quelques détournements de fond Fiscalité frauduleuse Les erreurs de facturation De mes heures les plus généreuses J's'rais bien resté encore un peu Mais il semble que ces messieurs Attendent des aveux Mes adieux
Quoi qu'il arrive, je reviendrai Les tempes grises, la tête haute Vos cerveaux lavés du souvenir De mes impardonnables fautes De mes cendres, je renaitrai Je serai le phénix de ces hôtes Quoi qu'il arrive, je reviendrai A marée haute
Faiblesse, pouvoir ou confiance J’en ai usé, abusé J'ai partouzé dans la finance Vous baisant de force ou de gré Devant les juges incorruptibles Ma vérité éclatera Et si la morale est sordide Dans quelques temps on en rira J'naviguerais bien encore un peu De comptes en Suisse en contentieux Que l'on m'oublie un peu Parmi les dieux
Quoi qu'il arrive, je reviendrai Les tempes grises, la tête haute Vos cerveaux lavés du souvenir De mes impardonnables fautes De mes cendres, je renaitrai Je serai le phénix de ces hôtes Quoi qu'il arrive, je reviendrai A marée haute
D’obscène à fréquentable Me revoici dans l'arène A tapiner de table en table Au grand bal des mécènes J'étais persona non grata Et voici que dans le gratin M’accueille à nouveau dans ses bras La république des copains J's'rais bien resté encore un peu Mais il semble que ces messieurs M’accordent le non-lieu Un avenir radieux
Quoi qu'il arrive, je reviendrai Les tempes grises, la tête haute Vos cerveaux lavés du souvenir De mes impardonnables fautes De mes cendres, je renaitrai Je serai le phénix de ces hôtes Quoi qu'il arrive, je reviendrai A marée haute * "Marée haute", est un titre engagé et incisif, nourri par des guitares et quelques notes de piano, qui adopte le point de vue d'un requin de la finance ou d'un homme politique. Chacun se fera sa propre idée de l'identité de cet homme « aux tempes grises » qui revient briguer gloire et pouvoir « de comptes en Suisse en contentieux », quand bien même il traîne des casseroles et « d'impardonnables fautes »...
Ah les salauds! Chantent à la gloire de la victoire du Père fouettard Ah les salauds! Chantent à la gloire de la victoire de la Mère facho On l'a vu venir même d'un seul œil l'enfant maudit du Père Cyclope En s'écriant: "Vivement dimanche!", tournons les pages du livre, le Petit livre blanc
Y a trop d'Arabes dans mon pays, trop de musulmans, trop de pratiquants Pas assez de blancs, de bons chrétiens pour ramasser nos petites poubelles On aime le vin le saucisson, les vraies valeurs de la nation que l'on marine dans la potion pour faire pâlir l'Islam, pour faire pâlir l'Islam
Les bonnes recettes du pot au feu que l'on cuisine dans notre histoire Même la Saint-Barth et la Shoah n'ont pas rendus ces gens moins sombres Qu'on les opprime, qu'on les enferme dans leurs ghettos comme dans leurs camps Voilà ce que pensent nos dirigeants, jusqu'à ce que mort s'en suive, jusqu'à ce que mort s'en suive
Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire du Père fouettard Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire de la Mère facho Que l'on libère nos langues de prostituées qui donnent la voix aux "députains" A ces ministres qui chantent en chœur les pires chansons du Front, les pires chansons du Front
A ces penseurs par intérim qui crèvent l'écran à coups de haine Et qui nous vendent à coups de peur, tout le bonheur d'un père fasciste Je veux vous dire comme je vous aime, je vous châtie de tout mon cœur En espérant qu'un jour prochain vous vivrez comme des chiens, vous vivrez comme des chiens.
J'ai trop d'amour pour ce pays pour le lâcher entre vos mains Toutes entachées d'une âme impure, je grave ces mots dans vos sillons Allez chanter vos vieilles rengaines, vous esclaffer de vos slogans, Vous endormir sur vos prières, pour que demain soit pire, pour que demain soit pire.
Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire du Père fouettard Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire de la Mère facho Mais où sont-ils nos bien-pensants pour bâillonner la Femme sans tête Vos grands penseurs de l'Elysée ne sont pas dignes de France, ne sont pas dignes de France.
Je dirais tout ce que j'ai sur le cœur et peu m'importe ce que ça me coûtera La liberté en ligne de mire sera mon seul chemin de croix Je vous salue bande de salauds, vous et vos pères les faux-dévots Les fous de guerres et les fachos et vous les bons aryens, et vous les bons aryens.
Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire du Père fouettard Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire de la Mère facho Je vous salue bande de salauds, vous et vos pères les faux-dévots Les fous de guerres et les fachos et vous les bons aryens
*« Sunday Bloody Sunday » est la chanson la plus engagée de U2 : un titre qui dénonce les bains de sang qui ont eu lieu en Irlande du Nord au début des années 1970. Il s'agit des événements de Derry en 1972, connus sous le nom de Bloody Sunday ,où quatorze manifestants pacifiques(dont sept de moins de19 ans),furent tués à l'issue d'une marche réclamant le respect des droits civiques en Irlande du Nord. A l’époque et jusqu’à la fin des années 90 ,elle est en effet opposée politiquement à l’Irlande du Sud,qui ne lui reconnaît pas un statut d’état légitime.
Pas la peine oh pas la peine de parler de celui-là de ce type qui sue la haine et empeste le climat de bâton-rouge au cap-vert de la mer noire au mont blanc mon pays c'est l'univers ma maison c'est l'océan
Maori du bout du monde intouchable ou fils de roi petit homme aux boucles blondes italien de Charleroi jamaïcain d'Angleterre Marabout de Courbevoie notre pays c'est la Terre chacun est ici chez soi
Dents D'ivoire Et Peau D'ébène polynésienne aux yeux bleus marocain de Carthagène Portugais de Saint-Brieuc teint de rose, cheveux de laine fils de l'argile et du bois Dents D'ivoire Et Peau D'ébène mêmes veines et mêmes doigts
Tous nés de la même terre du mystère et du chaos de l'ombre et de la lunière du feu, de l'air et de l'eau les basanés les métisses les tziganes les mexicains musulmans de l'île Maurice catholique sud-africain
Pas la peine oh pas la peine de parler de celui-là de ce type qui sue la haine et empeste le climat de Saint-Pierre à Saint-Omer des Comores à Nouméa la seule patrie c'est la mer le soleil et l'au-delà
Indien nu de l'Amazone vieil apache ou iroquois petit enfant de la zone zoulou de Choisy-le-roi Africaine au port de reine Déesse en sari de soie Argentin de la Varenne chacun est ici chez soi
Dents D'ivoire Et Peau D'ébène Eurasienne au rire joyeux polonais du bois d'Vincennes Chinois de la Terre de Feu Teint de rose, cheveux de laine filles de la neige et du froid Dents D'ivoire Et Peau D'ébène mêmes douleurs et mêmes joies
Tous nés de la même pluie d'une ovule et d'un tétard nés d'une étoile dans la nuit de l'amour et du hasard les basanés les métisses les irlandais les rouquins petit français pain d'épice juif- arabe américain
Dents D'ivoire Et Peau D'ébène antillaise au corps de feu andalou d'Ile et Vilaine Arménien du Périgueux jamaïcain d'Angleterre Marabout de Courbevoie Notre pays c'est la terre chacun est ici chez soi
Pas le peine oh pas la peine de parler de ceului-là de ce type qui sue la haine et empeste le climat de bâton-rouge au cap-vert de la mer noire au mont-blanc ma maison c'est l'univers mon pays c'est l'océan.
Un petit garçon est venu me voir tout à l'heure Avec des crayons et du papier Il m'a dit je veux dessiner un homme en couleur Dis-moi comment le colorier
Je voudrais qu'il soit pareil que moi quand je serai grand Libre, très fort et heureux Faut-il le peindre en bleu, en noir ou en blanc Pour qu'il soit comme je le veux
Si tu le peins en bleu, fils Il ne te ressemblera guère Si tu le peins en rouge, fils On viendra lui voler sa terre Si tu le peins en jaune mon fils Il aura faim toute sa pauvre vie Si tu le peins en noir fils Plus de liberté pour lui
Alors le petit garçon est rentré chez lui
Avec son beau cahier sous le bras Il a essayé de dessiner toute la nuit Mais il n'y arriva pas
Si tu le peins en bleu, fils Il ne te ressemblera guère Si tu le peins en rouge, fils On viendra lui voler sa terre Si tu le peins en jaune mon fils Il aura faim toute sa pauvre vie Si tu le peins en noir, fils Plus de liberté pour lui
Si l'on veut trouver une morale à ma chanson C'est assez facile en somme Il suffit de dire à tous les petits garçons Que la couleur ne fait pas l'homme