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Des textes, en vers ou en prose, qu'importe, si ils nous parlent au cœur.
Si
Si tu crois qu'un sourire est plus fort qu'une arme, Si tu crois à la puissance d'une main offerte, Si tu crois que ce qui rassemble les hommes est plus important que ce qui divise, Si tu crois qu'être différent est une richesse et non pas un danger, Si tu sais regarder l'autre avec un brin d'amour, Si tu préfères l'espérance au soupçon, Si tu estimes que c'est à toi de faire le premier pas, plutôt qu'à l'autre, Si le regard d'un enfant parvient encore à désarmer ton coeur, Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin, Si l'injustice qui frappe les autres te révolte autant que celle que tu subis, Si pour toi l'étranger est un frère qui t'est proposé, Si tu sais donner gratuitement un peu de ton temps par amour, Si tu acceptes qu'un autre te rende service,
Si tu partages ton pain et que tu saches y joindre un morceau de ton coeur, Si tu crois qu'un pardon va plus loin qu'une vengeance, Si tu sais chanter le bonheur des autres et danser leur allégresse, Si tu peux écouter le malheureux qui te fait perdre ton temps et lui garder ton sourire, Si tu sais accepter la critique et en faire ton profit, sans la renvoyer et te justifier,
Si tu sais accueillir et adopter un avis différent du tien, Si pour toi l'autre est d'abord un frère, Si la colère est pour toi une faiblesse, non une preuve de force, Si tu préfères être lésé que faire tort à quelqu'un,
Si tu refuses qu'après toi ce soit le déluge, Si tu te ranges du côté du pauvre et de l'opprimé sans te prendre pour un héros, Si tu crois que l'Amour est la seule force de dissuasion, Si tu crois que la Paix est possible,
Non... NON.... je ne suis pas du tout cette femme là..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ce "jamais on ne revient" signifie qu'on ne revient pas à elle ??? car elle a trop "tout" ??
Non, Camélia, ça veut juste dire que jamais on ne se remet d'une telle femme. C'est le genre de femme qui marque un homme et je crois que nous sommes toutes ce genre de femme quelque part.
En toute gentillesse pour toi, car tu ne l'as pas écrit, Certaines phrases de l'auteur ne vont pas avec le portrait Irrévérencieux ... exemple Les poètes ont un style peu commun et souvent complexe Mais agréables à relire. Je ne développerai pas le texte Si nous étions cote à cote toi et moi Je le ferais avec toi et tu me dirais ton ressenti
Merci pour le texte
« Les vertus réelles excusent et plaignent ~ les fausses vertus accusent et déchirent » Paul Thiébault
Non en effet je ne l'ai pas écrit ce texte, j'en suis parfaitement incapable. Il s'agit d'une citation qui servira d'ailleurs de citations d'introduction au prochain roman d'Alexandre Jardin. Je suis surprise que tu trouves ce texte irrévérencieux Johane ?
Non, Camélia, ça veut juste dire que jamais on ne se remet d'une telle femme. C'est le genre de femme qui marque un homme et je crois que nous sommes toutes ce genre de femme quelque part.
On pourrait interpréter que cette femme peut faire peur car elle est exceptionnelle... alors un homme peut la craindre... moi, j'ai vu çà comme çà...
Un homme qui passait là par hasard, s’arrêta de longues heures pour observer le papillon qui s’efforçait de sortir par ce petit trou. Après un long moment, ce fut comme si le papillon avait abandonné et le trou demeurait toujours aussi petit.
Le papillon avait fait tout ce qu’il avait pu et il ne pouvait plus rien faire d’autre. L’homme décida d’aider le papillon. Avec un canif, il ouvrit le cocon et libéra le papillon.
Celui-ci sortit aussitôt, mais son corps était maigre et engourdi et ses ailes peu développées bougeaient à peine. L’homme continua à observer, pensant que les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon afin qu’il prenne son envol.
Il n’en fut rien !
Le papillon passa le reste de son existence à se traîner à terre avec son corps maigre et ses ailes rachitiques. Jamais il ne put voler !
Ce que l’homme, avec son geste de générosité, n’avait pas compris, c’est que le passage par le trou étroit du cocon, est l’effort pour que le papillon puisse transmettre la force de son corps vers ses ailes afin de pouvoir voler.
C’est le moule à travers duquel la Vie le fait passer pour grandir et se développer. Parfois, l’effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie.
Si on nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d’obstacles, nous serions limités. Nous ne serions pas aussi forts. Nous ne pourrions jamais voler !
Vous m’avez allumée et vous me regardez, rêveur. Vous êtes peut-être heureux de m’avoir. Moi, en tout cas, je me réjouis d’être allumée. Si je ne brûle pas, je serai comme les autres, dans une boîte, où je n’ai pas de signification. Ma raison d’être, je l’ai seulement, lorsque je suis allumée, car alors j’existe. Bien sûr, depuis que je suis allumée, j’ai rapetissé et bientôt je ne serai plus qu’une pâle lueur. Mais il en est ainsi : ou bien je reste entière, rangée dans une boîte et dans ce cas, je ne sais pas vraiment ce que je fais sur terre... ou bien je répands lumière et rêveries et alors je sais pourquoi je suis là, pourquoi j’existe. Pour cela, je dois donner quelque chose de moi, me donner moi-même. C’est mieux que d’être dans une boîte en carton.
Il en est de même pour vous. Ou bien vous vivez pour vous, vous ne perdez rien, mais aussi, vous ne savez pas au juste pourquoi... ou bien, vous donnez lumière et chaleur, alors les gens se réjouissent de votre présence. Vous n’êtes pas pour rien sur terre mais vous devez aussi donner quelque chose de vous. N’ayez pas peur si, ce faisant, vous devenez plus petit, c’est seulement de l’extérieur...
Je suis une bougie unique. Lorsque je suis allumée la lumière et la chaleur qui se dégagent de moi ne sont pas fortes mais avec d’autres bougies, toutes ensemble, grande est notre clarté et forte est notre chaleur.
Il en est de même pour vous. La lumière que vous donnez n’est pas grand chose, mais avec celle des autres, c’est énorme.
Il y a parfois des pannes de courant à la maison, il fait noir d’un seul coup.
Alors tout le monde pense : « Vite, une bougie ! » et l’obscurité est ainsi vaincue grâce à une seule flamme.
Il en est de même pour vous. Tout n’est pas idéal dans ce monde. Beaucoup se plaignent, certains n’arrêtent pas de se lamenter. N’oubliez pas qu’une seule flamme est encore plus que l’obscurité.
Prenez courage et n’attendez pas les autres. Soyez allumés et brûlez.
Et si vous avez des doutes, alors prenez une bougie et allumez-la. Regardez cette flamme et comprenez.
Relâcher son emprise crispée sur la journée : Je crois que jusque dans leurs nuits, beaucoup de gens gardent serré dans leurs griffes avides ou affamées un morceau de la journée.
Ce devrait être chaque soir un geste d'abandon et de détente : laisser aller la journée, avec tout ce qu'elle a comporté. Et se résigner à laisser tout ce qu'on n'a pas pu mener à bien, en sachant qu'une nouvelle journée va venir.
Il faut aborder la nuit avec les mains vides, ouvertes, dont on a laissé la journée glisser. Alors seulement on peut vraiment se reposer. Et dans ces mains vides et reposées, qui n'ont rien souhaité retenir et où il n'y a plus un seul désir, on reçoit en se réveillant, une nouvelle journée.
Si tu veux pouvoir vivre en ce monde, Accepte l'imperfection. Accepte que les autres ne soient pas parfaits, Accepte qu'avec les meilleures intentions du monde, Tu es imparfait.
Car ce qui semble parfait pour l'un Ne l'est pas pour son prochain Et si l'imparfait se situe dans le passé, Tant qu'il y aura le présent et le futur, Le chemin sera ouvert pour tendre à la perfection, Tout en te connaissant de mieux en mieux, Toi et tes imperfections.
Avec humilité et sans fausse modestie, Si tu peux regarder et aimer Ce que te renvoie le miroir intérieur, Ton côté face et ton côté pile, Et avec ton âme être en harmonie, Alors tu es sur le chemin de la Vérité.
Le monde, depuis un siècle, évolue à pas de géant. Tout se précipite : le vent du progrès nous coupe la face. Amer symptôme : l'accélération continue est le propre des chutes plutôt que des ascensions.
Magnifique texte d'amour pour dire je t'aime : Je t'aime, mon ange, tu le sais bien, et pourtant tu veux que je te l'écrive. Tu as raison. Il faut s'aimer, et puis il faut se le dire, et puis il faut se l'écrire..." Elle, c'est Juliette Drouet. Lui, s'appelle Victor Hugo.
Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit. je n'étais pas communiste Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai rien dit. je n'étais pas syndicaliste Quand ils sont venus chercher les juifs, je n'ai rien dit. je n'étais pas juif Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai rien dit. je n'étais pas catholique Et, puis ils sont venus me chercher. Et il ne restait plus personne pour protester --------------------------------------------------- Als die Nazis die Kommunisten holten, Habe ich geschwiegen ; Ich war ja kein kommunist. Als sie die Sozialdemokraten einsperrten, habe ich geschwiegen ; ich war ja kein Sozialdemokrat. Als sir di Juden holten, Habe ich geschwiegen ; Ich war ja kein Jude. Als sie die Katholiken holten, habe ich nicht protestiert ; Ich war ja kein Katholik. Als sie mich holten, gab es keinen mehr, der protestieren konnte.
Dachau-1942 - Pasteur Martin Niemöller, texte revu par Berthold Brecht.
Il était veuf et n’avait qu’un fils. Un jour , son cheval disparu. Tous ses voisins le plaignirent, en disant qu’une bien triste chose était arrivée.
« Peut-être que oui , peut-être que non » répondit-il.
Trois jours plus tard, son cheval revint accompagné de trois chevaux sauvages. Les voisins l’envièrent et lui affirmèrent : « Quelle chance tu as ! »
À quoi il répondit : « Peut-être que oui , peut-être que non »
Son fils tenta de monter l’un des chevaux sauvages, tomba et se cassa une jambe. Les voisins dirent : « Quelle malchance ! » « Peut-être que oui , peut-être que non » répondit une nouvelle fois le paysan.
Trois jours plus tard, les soldats vinrent chercher tous les jeunes hommes valides pour les enrôler dans l’armée, et le fils du paysan ne fut pas enrôlé.
La morale de cette histoire. Nous ne savons pas ce que la vie nous réserve. Nous ne voyons qu’un tout petit bout de notre réalité.
La Couronne Effeuillée Extrait Des Elègies La Maison De Ma Mère
Par Marceline Desbordes-Valmore
J' irai, j' irai porter ma couronne effeuillée Au jardin de mon père où revit toute fleur ; J' y répandrai longtemps mon âme agenouillée: Non père a des secrets pour vaincre la douleur.
J' irai, j' irai lui dire, au moins avec mes larmes: "Regardez, j' ai souffert... " il me regardera, Et sous mes jours changés, sous mes pâleurs sans charmes, Parce qu' il est mon père il me reconnaîtra.
Il dira : " c' est donc vous, chère âme désolée La terre manque-t-elle à vos pas égarés ? Chère âme, je suis Dieu : ne soyez plus troublée ; Voici votre maison, voici mon coeur, entrez ! "
O clémence ! ô douceur ! ô saint refuge ! ô père ! Votre enfant qui pleurait vous l' avez entendu ! Je vous obtiens déjà puisque je vous espère Et que vous possédez tout ce que j' ai perdu.
Vous ne rejetez pas la fleur qui n' est plus belle ; Ce crime de la terre au ciel est pardonné. Vous ne maudirez pas votre enfant infidèle, Non d' avoir rien vendu, mais d' avoir tout donné.