Nous savons tous que de nombreux commerçants souffrent cette année et attendent les soldes pour enfin écouler leurs stocks et retrouver un peu de trésorerie ! Est-ce que les consommateurs seront au rendez-vous ?
Ce mercredi marque le coup d’envoi de la présidence du 46e président des États-Unis. Joe Biden va prêter serment à 12h (heure locale) dans un contexte sanitaire et politique particulier
Des manifestations pro-Trump, prévues le jour de l'investiture de Joe Biden devant les bâtiments officiels de chaque État
Tous les hommes que tu as connus Te disaient qu'ils ne voulaient plus Donner les cartes pris comme dans un piège C'est dur de retenir la main D'un homme qui cherche plus loin Qui veut atteindre le ciel pour se livrer Et qui veut atteindre le ciel pour se livrer
Puis ramassant les cartes Qui sont restées là sur la table Tu sais qu'il t'a laissé très peu pas même son rire Comme tous les joueurs il cherchait La carte qui est si délirante Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Un jour penchée à ta fenêtre Il te dira qu'il veut renaître Au monde que ta tendresse lui cache Et sortant de son portefeuille Un vieil horaire de train, il dit : Je t'avais prévenue je suis étranger Je t'avais prévenue je suis étranger
Maintenant un autre étranger Semble vouloir que tu ignores ses rêves Comme s'ils étaient le fardeau d'quelqu'un d'autre Tu as vu cet homme déjà Donner les cartes avec son bras en or Mais maintenant tu vois sa main est figée Oui maintenant tu vois sa main est figée
Mais tu n'aimes pas regarder Un autre homme fatigué Déposer toutes ses cartes comme une défaite Tandis qu'il rêve jusqu'au sommeil Dans l'ombre tu vois comme une fumée Une route qui monte derrière sa tête Une route qui monte derrière sa tête
Tu lui dis d'entrer et de s'asseoir Et en te retournant tu vois Que la porte de ta chambre reste ouverte Et quand tu prends sa main, il dit N'aie pas peur ma tendre amie Ce n'est plus moi, oh mon amour, l'étranger Ce n'est plus moi, oh mon amour, l'étranger
J'ai attendu toujours certain De te revoir entre les trains Bientôt il va falloir en prendre un autre Oh je n'ai jamais eu tu sais Pas le moindre plan secret Ni personne pour me conduire Et tu te demandes ce qu'il cherche à dire Oui tu te demandes ce qu'il veut dire
En bas au bord du fleuve demain Je t'attendrai si tu veux bien Là tout près du pont qu'ils construisent Puis quitte le quai pour un wagon-lit Tu sais qu'il cherche un autre abri Qu'il n'avait jamais été un étranger Qu'il n'avait jamais été un étranger
Et tu dis d'accord, le pont ou bien ailleurs, je viendrai
Puis ramassant les cartes qui sont restées là sur la table Tu sais qu'il t'a laissé très peu pas même son rire Comme tous les joueurs il cherchait La carte qui est si délirante Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Un jour penchée à ta fenêtre Il te dira qu'il veut renaître Au monde que ta tendresse lui cache Et sortant de son portefeuille Un vieil horaire de train, il dit : Je t'avais prévenue je suis étranger Je t'avais prévenue je suis étranger...
Pour tous les enfants de la terre Chantons amour et liberté. Contre toutes les haines et les guerres L'étendard d'espoir est levé L'étendard de justice et de paix
Rassemblons nos forces, notre courage Pour vaincre la misère et la peur Que règnent au fond de nos coeurs L'amitié la joie et le partage
{Refrain:} La flamme qui nous éclaire Traverse les frontières Partons, partons, amis, solidaires Marchons vers la lumière
En mil-neuf-cent-quarante-deux Alors que j'étais à l'armée On était en manoeuvre dans la Louisiane Une nuit au mois de mai. Le capitaine nous montre un fleuve Et c'est comme ça que tout a commencé. On avait de la flotte jusqu'aux genoux Et le vieux con a dit d'avancer. Le sergent dit: "Mon capitaine Êtes-vous sûr que c'est le chemin?" - Sergent, j'ai traversé souvent Et je connais bien le terrain. Allons, soldats, un peu de courage! On n'est pas là pour s'amuser." Y'en avait jusqu'à la ceinture Et le vieux con a dit d'avancer. Le sergent dit: "On est trop chargés. On ne pourra pas nager." - Sergent ne sois pas si nerveux. Il faut un peu de volonté. Suivez-moi: je marcherai devant. Je n'aime pas les dégonflés." On avait de la flotte jusqu'au cou Et le vieux con a dit d'avancer. Dans la nuit, soudain, un cri jaillit Suivi d'un sinistre glou-glou Et la casquette du capitaine Flottait à côté de nous. Le sergent cria: "Retournez-vous. C'est moi qui commande, à présent." On s'en est sortis juste à temps. Le capitaine est mort là-dedans. Le lendemain, on a trouvé son corps Enfoncé dans les sables mouvants. Il s'était trompé de cinq cents mètres Sur le chemin qui mène au camp. Un affluent se jetait dans le fleuve Où il croyait la terre tout près. On a eu de la chance de s'en tirer Quand le vieux con a dit d'avancer. La morale de cette triste histoire Je vous la laisse deviner Mais vous avez peut-être mieux à faire. Vous ne vous sentez pas concernés Mais chaque fois que j'ouvre mon journal Je pense à cette traversée. On avait de la flotte jusqu'aux genoux Et le vieux con a dit d'avancer. Y'en avait jusqu'à la ceinture...
J'ai voyagé de Brest à Besançon Depuis la Rochelle jusqu'en Avignon De Nantes jusqu'à Monaco En passant par Metz et Saint-Malo Et Paris Et j'ai vendu des marrons à la foire de Dijon Et d'la barbe à papa
(Refrain) Emmène-moi Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds Emmène-moi Je ne veux plus voyager
J'ai dormi toute une nuit dans un abreuvoir J'ai attrapé la grippe et des idées noires J'ai eu mal aux dents et la rougeole J'ai attrapé des rhumes et des p'tites bestioles Qui piquent Sans parler de toutes les fois que j'ai coupé mes doigts
Sur une boîte à sardines
(Refrain) Emmène-moi Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds Emmène-moi Je ne veux plus voyager
Je les vois tous les deux comme si c'était hier Au coucher du soleil, Maman mettant l'couvert Et mon vieux Papa avec sa cuillère Remplissant son assiette de pommes de terre Bien cuites Et les dimanches Maman coupant une tranche De tarte aux pommes
(Refrain) Emmène-moi Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds Emmène-moi Je ne veux plus voyager
Ses chansons sont entrées dans le folklore, chacun en a fredonné les refrains au moins une fois auprès d¹un feu de camp, mais leur auteur est tellement discret que c’est à peine si on sait prononcer son nom. Il est quelqu’un de rare. Cet inlassable poète migrateur à la voix grave et discrète, son accent délicieux,Graeme Allwright est un homme hors du commun que, j’ai eu la chance de rencontrer il y a bien longtemps... Sa sagesse, son humilité , son courage ,son engagement et sa chaleur humaine, ses silences qui parlent, son regard plein d'étoiles m'ont marqué à jamais. Il disait lors d'un interview : Son plus grand souvenir de scène ? Le concert sur le plateau du Larzac, contre l'extension du camp militaire. « Je suis monté sur scène à l'aube. Un immense soleil rouge se levait face à moi. J'ai vu tous ces gens sortir de leurs sacs de couchage et s'approcher. Inoubliable. »... Oui! Inoubliable !!!
Graeme Allwright - La mer est immense (1966)avec Alan Stivell à la harpe.
La mer est immense, je ne peux la traverser Je n'ai pas d'ailes pour la survoler Préparez moi un bateau pour deux Nous ramerons mon amour et moi Navire je vois qui fend les flots Chargé ras bord et je ne sais Si cet amour que j'ai en moi Dans les abîmes m'entraînera Contre un jeune chêne je me suis appuyé Pensant qu'il pouvait résister Mais hélas il a plié Comme mon amour il s'est brisé Dans un buisson j'ai posé ma main Croyant tendre fleur y trouver Mes doigts aux épines j'ai blessé La tendre fleur fait tomber L'amour est joie, l'amour est beauté Ainsi les fleurs en leur matin Mais l'amour passe et disparaît Comme de la fleur, rosée d'été
Oui, j'ai retrouvé cette interview, Muriel et je vais la mettre sur mon blog dans quelques semaines. Je l'ai découvert à 16 ans et il ne m'a jamais quitté. Il est rangé dans la petite boite de mon coeur et elle n'est pas faite en tikitaki
Graeme Allwright - Johnny : une chanson antimilitariste
Tu es parti là-bas sans savoir pourquoi Je ne crois pas que tu cherchais la gloire T'avais peut-être seulement du mal à jouer le jeu Dans ta petite ville sans histoire On Va dit que là-bas la cause était juste Qu'il fallait vaincre à tout prix Puis c'est facile de laisser les autres penser pour soi Alors sans savoir pourquoi tu es parti.
Mais c'est bientôt fini Johnny Vois-tu encore le soleil? C'est bientôt fini Johnny Sens-tu venir le sommeil?
Toi qui lisais les bandes dessinées Et te voyais en surhomme vainqueur Là-bas dans l'enfer des forêts vertes Tu as appris à connaître la peur Tu as appris à manier des armes nouvelles A brûler les femmes et les enfants Tu n'aimais pas ça mais on n'a pas le choix Et la peur est un maître exigeant.
Mais c'est bientôt fini Johnny Vois-tu encore le soleil? C'est bientôt fini Johnny Sens-tu venir le sommeil?
Les soirs de chaleur dans le quartier réservé Tu dégueulais toute ta bile Tu creusais le vide du désespoir
Dans tes ébats virils Mais souvent tu pensais à une après-midi Où tu l'a vue dans un bistrot C'était un peu pour elle que t'avais oublié la bande Et les cuites du samedi soir.
Mais c'est bientôt fini Johnny Vois-tu encore le soleil? C'est bientôt fini Johnny Sens-tu venir le sommeil? Entends-tu Johnny les avions s'en aller Ils retourne maintenant à leurs bases Ils ont tout lâché et leurs bombes sont tombées Sur toi Johnny et tes camarades Oui c'est comme ça absurde et cruel Je crois comprendre que tu commences à comprendre Mais c'est un peu tard, oui, un peu tard La nuit commence à descendre.
Maintenant c'est fini Johnny Tes yeux se ferment déjà Maintenant c'est fini Johnny Dans cette terre meurtrie, tu dormiras.
Graeme Allwright - Qui a tué Davy Moore? (1966): une chanson écrite en 1963 par Bob Dylan (Who Killed Davey Moore? ) , a été reprise en concert par Pete Seeger, puis chantée en français par Graeme Allwright.
Tiré d'une histoire vraie:le 21 mars 1963, le boxeur Davey Moore affronte Sugar Ramos. Moore meurt deux jours après le combat des suites d'un choc avec une corde du ring après un coup violent reçu dans le dixième round.
Qui a tué Davy Moore ? Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?
C'n'est pas moi, dit l'arbitre, pas moi Ne me montrez pas du doigt ! Bien sûr, j'aurais peut-être pu l'sauver Si au huitième j'avais dit "assez !" Mais la foule aurait sifflé Ils en voulaient pour leur argent, tu sais C'est bien dommage, mais c'est comme ça Y en a d'autres au-d'ssus de moi C'est pas moi qui l'ai fait tomber Vous n'pouvez pas m'accuser !
Qui a tué Davy Moore ? Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?
C'n'est pas nous, dit la foule en colère Nous avons payé assez cher C'est bien dommage, mais entre nous Nous aimons un bon match, c'est tout Et quand ça barde, on trouve ça bien Mais vous savez, on n'y est pour rien C'est pas nous qui l'avons fait tomber Vous n'pouvez pas nous accuser !
Qui a tué Davy Moore ? Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?
C'n'est pas moi, dit son manager, à part Tirant sur un gros cigare C'est difficile à dire, à expliquer J'ai cru qu'il était en bonne santé Pour sa femme, ses enfants, c'est bien pire Mais s'il était malade, il aurait pu le dire C'est pas moi qui l'ai fait tomber Vous n'pouvez pas m'accuser !
Qui a tué Davy Moore ? Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?
C'n'est pas moi, dit le journaliste de la Tribune Tapant sur son papier pour la une La boxe n'est pas en cause, tu l'sais Dans un match de foot y a autant d'dangers La boxe, c'es une chose saine Ca fait partie de la vie américaine C'est pas moi qui l'ai fait tomber Vous n'pouvez pas m'accuser !
Qui a tué Davy Moore ? Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?
C'n'est pas moi, dit son adversaire, lequel A donné le dernier coup mortel De Cuba il a pris la fuite Où la boxe est maintenant interdite Je l'ai frappé, bien sûr, ça c'est vrai Mais pour ce boulot on me paie Ne dites pas qu'j'l'ai tué, et après tout C'est le destin, Dieu l'a voulu.
Qui a tué Davy Moore ? Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?
Ecoutez la ballade de la désescalade Il n'est pas trop tard pour commencer Plus toutes ces salades qui retardent La venue du jour de clarté
Partons à la croisade de la désescalade Avis à tous ceux qui veul'nt monter Pour sortir de la panade, des frites et des grillades Un peu moins chaqu' jour, et c'est gagné
Tous les jours c'est la guerre des nerfs Tous les jours sur cette bonne vieille terre Sur les prairies de la Normandie Les vaches machent et les vaches chient Et dans les bistrots du vieux Paris On en fait autant avec esprit Dans les yeux où l'rouge et le jaune se mêlent On commente les tout's dernières nouvelles
La douce sérénade, de la désescalade Contre la fanfaronnade de l'absurdité La désescalade, pourquoi est-ce qu'on tarde ? Qu'est-ce qu'on attend pour commencer ? _______________________________________________________________________________ Graeme Allwright - Le jour de clarté
Quand tous les affamés Et tous les opprimés Entendront tous l'appel Le cri de liberté Toutes les chaînes brisées Tomberont pour l'éternité On peut chanter tous les poèmes des sages Et on peut parler de l'humilité Mais il faut s'unir pour abolir injustice et pauvreté Les hommes sont tous pareils Ils ont tous le même soleil Il faut, mes frères, préparer Le jour de clarté Quand tous les affamés Et tous les opprimés Entendront tous l'appel Le cri de liberté Toutes les chaînes brisées Tomberont pour l'éternité On peut discuter sur les droits de l'homme Et on peut parler de fraternité Mais qu'les hommes soient jaunes ou blancs ou noirs Ils ont la même destinée Laissez vos préjugés Rejetez vos vieilles idées Apprenez seulement l'amitié Quand tous les affamés Et tous les opprimés Entendront tous l'appel Le cri de liberté Toutes les chaînes brisées Tomberont pour l'éternité On ne veut plus parler de toutes vos guerres Et on n'veut plus parler d'vos champs d'honneur Et on n'veut plus rester les bras croisés Comme de pauvres spectateurs Dans ce monde divisé Il faut des révoltés Qui n'auront pas peur de crier Quand tous les affamés Et tous les opprimés Entendront tous l'appel Le cri de liberté Toutes les chaînes brisées Tomberont pour l'éternité
Petites boîtes très étroites Petites boîtes faites en ticky-tacky Petites boîtes, petites boîtes Petites boîtes toutes pareilles. Y a des rouges, des violettes Et des vertes très coquettes Elles sont toutes faites en ticky-tacky Elles sont toutes toutes pareilles. Et ces gens-là dans leurs boîtes Vont tous à l'université On les met tous dans des boîtes Petites boîtes toutes pareilles. Y a des médecins, des dentistes Des hommes d'affaires et des avocats Ils sont tous tous faits de ticky-tacky Ils sont tous tous tous pareils. Et ils boivent sec des martinis Jouent au golf toute l'après-midi Puis ils font des jolis enfants Qui vont tous tous à l'école. Ces enfants partent en vacances Puis s'en vont à l'université On les met tous dans des boîtes Et ils sortent tous pareils. Les garçons font du commerce Et deviennent pères de famille Ils bâtissent des nouvelles boîtes Petites boîtes toutes pareilles. Puis ils règlent toutes leurs affaires Et s'en vont dans des cimetières Dans des boîtes faites en ticky-tacky Qui sont toutes toutes pareilles.
*Little Boxes est un standard folk écrit et composé par Malvina Reynolds en 1962 et traduit par Graeme Allwright.
J'entre à la maison, l'autre nuit, j'avais bu un peu de vin J'ai vu un ch'val dans l'écurie où je mettais le mien Alors j'ai dit à ma p'tite femme: " Veux-tu bien m'expliquer Y a un cheval dans l'écurie à la place de mon bidet ? "
" Mon pauvre ami, tu n'vois pas clair, le vin t'a trop saoulé Ce n'est rien qu'une vache à lait que ta mère m'a donnée " Dans la vie, j'ai vu pas mal de choses bizarres et saugrenues, Mais une selle sur une vache à lait, ça je n'ai jamais vu
La nuit suivante j'entre chez moi, j'avais bu un peu de vin J'ai vu un chapeau accroché où j'accrochais le mien Alors j'ai dit à ma p'tite femme: " Veux-tu bien m'expliquer Qu'est-ce que c'est qu'ce chapeau-là à la place de mon béret ? "
" Mon pauvre ami, tu n'vois pas clair, le vin t'a trop saoulé Ce n'est rien qu'une vieille casserole que grand-mère m'a donnée " Dans la vie j'ai vu pas mal de choses bizarres et saugrenues Mais une vieille casserole en feutre, ça je n'ai jamais vu
Une nuit plus tard j'entre chez moi, j'avais bu un peu de vin Sur une chaise, j'ai vu un pantalon où je posais le mien Alors j'ai dit à ma p'tite femme: " Je voudrais bien savoir Pourquoi ce pantalon est gris, le mien est toujours noir "
" Mon pauvre ami, tu n'vois pas clair, le vin t'a trop saoulé Ce n'est rien qu'un vieux chiffon que maman m'a donné " Dans la vie j'ai vu pas mal de choses, mais ça c'est un mystère Un chiffon avec deux tuyaux et une fermeture éclair
En titubant, j'entre chez moi, je suis resté baba J'ai vu une tête sur l'oreiller qui n'me ressemblait pas Alors j'ai dit à ma p'tite femme: " Peux-tu m'expliquer ça Qu'est-ce que c'est qu'cette tête-là, je n'pense pas qu'c'est moi ! "
" Mon pauvre ami, tu n'vois pas clair, le vin t'a trop saoulé Ce n'est rien qu'un vieux melon que grand-père m'a donné " Des prix de concours agricoles, j'peux dire que j'en ai eus Mais une moustache sur un melon, ça je n'ai jamais vu