Une marche des fiertés ensoleillée et festive. Des dizaines de milliers de personnes, jeunes pour la plupart, ont défilé ce samedi après-midi à Paris dans le cadre de la Marche annuelle des fiertés.
Le défilé est parti sous un soleil de plomb de la place de la Concorde, pour rejoindre la place de la République, dans le centre de la capitale, avec en vedette les couleurs de l’arc-en-ciel, symbole des lesbiennes, gays, bi, trans et intersexes (LGBTI).
En juin 1969, un groupe de lesbiennes, gays, bisexuels et de personnes transgenres, se rebellèrent contre les forces de police venues faire une descente au Stonewall Inn, un bar gay de New York et une lutte entre forces anti-émeutes et les personnes présentes fit rage pendant plusieurs jours.
Les émeutes de Stonewall sont depuis considérées comme le début de la lutte pour l’égalité des droits pour toutes les orientations sexuelles.
La bisexuelle Brenda Howard, connue comme la « mère de la Fierté », dirigeante de la première heure du Gay Liberation Front et de la Gay Activists Alliance coordonna la commémoration du premier mois anniversaire des émeutes, puis le premier anniversaire en organisant la Christopher Street Liberation Parade à New York le 28 juin 1970, tandis que des marches anniversaires avaient également lieu à San Francisco et Los Angeles.
En Europe, c'est le 29 avril 1972 que se déroule la première marche, réunissant 200 personnes à Münster en Allemagne.
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"Vos lois sont assurément égales pour tous, sauf pour ceux qui ne sont pas d'accord avec vos lois sacrées."
Pour moi la fierté parce qu'ils n'ont pas à avoir honte de ce qu'ils sont. Leur orientation sexuelle n'est pas une maladie, pas un crime. Ils sont un point c'est tout. Et si certains ont besoin de l'assumer ouvertement et avec fierté, ils ont raison.
La norme a tué des millions de gens dans les camps de concentrations qu'ils soient nazis, russes ou ailleurs. Des millions de personnes ont été torturés, assassinés pour leur orientation sexuelle, religieuse ou sociétale au nom d'une norme établie.
Non je ne suis pas choquée Olwen, bien au contraire. Si je pouvais, je défilerai à leur côté.
Savez-vous que pour certains mon couple avec une personne paraplégique est hors norme ? Et oui même là, nous sommes jugés si on sort des clous.
Aujourd'hui à 11:47 par 
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