Après avoir alimenté régulièrement pendant un an la polémiqueautour du traitement à base d'hydroxychloroquine, le Pr. Didier Raoult vient de reconnaître, dans une publication scientifique, l'inefficacité et même la dangerosité de son traitement
L'étau se resserre sur Donald Trump, évincé des réseaux sociaux les uns après les autres: Twitter, son principal outil de communication, a suspendu son compte de façon permanente !
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Titre : Mélodie
Quand le plaisir brille en tes yeux Pleins de douceur et d'espérance, Quand le charme de l'existence Embellit tes traits gracieux, — Bien souvent alors je soupire En songeant que l'amer chagrin, Aujourd'hui loin de toi, peut t'atteindre demain, Et de ta bouche aimable effacer le sourire ; Car le Temps, tu le sais, entraîne sur ses pas Les illusions dissipées, Et les yeux refroidis, et les amis ingrats, Et les espérances trompées !
Mais crois-moi, mon amour ! tous ces charmes naissants Que je contemple avec ivresse S'ils s'évanouissaient sous mes bras caressants, Tu conserverais ma tendresse ! Si tes attraits étaient flétris, Si tu perdais ton doux sourire, La grâce de tes traits chéris Et tout ce qu'en toi l'on admire, Va, mon cœur n'est pas incertain : De sa sincérité tu pourrais tout attendre. Et mon amour, vainqueur du Temps et du Destin, S'enlacerait à toi, plus ardent et plus tendre !
Oui, si tous tes attraits te quittaient aujourd'hui, J'en gémirais pour toi ; mais en ce cœur fidèle Je trouverais peut-être une douceur nouvelle, Et, lorsque loin de toi les amants auraient fui, Chassant la jalousie en tourments si féconde, Une plus vive ardeur me viendrait animer. « Elle est donc à moi seul, dirais-je, puisqu'au monde Il ne reste que moi qui puisse encor l'aimer ! »
Mais qu'osé-je prévoir ? tandis que la jeunesse T'entoure d'un éclat, hélas ! bien passager, Tu ne peux te fier à toute la tendresse D'un cœur en qui le temps ne pourra rien changer. Tu le connaîtras mieux : s'accroissant d'âge en âge, L'amour constant ressemble à la fleur du soleil, Qui rend à son déclin, le soir, le même hommage Dont elle a, le matin, salué son réveil ! Gérard de Nerval.
C’est l’histoire d’un roi tellement excité Que, dès que la reine avait le dos tourné, Il quittait la partie de jeu d’échec Pour rejoindre le jeu de dames…
Pourquoi faut-il toujours que les femmes rouspètent ? Pourquoi faut-il toujours que les femmes rousses pètent ? Une même question peut avoir deux sens totalement différents.
L'alibi d'eau, c'est quand un homme invoque La pluie pour expliquer son retard à sa femme...
Une manière, pour un violeur, D'échapper à la police scientifique Est de pratiquer le coït interrompu...
Vous est-il arrivé une fois d’entendre la Terre parler ? Moi oui… Partout où je suis. Elle n’arrête pas de me poursuivre, dans mon réveil, dans mon sommeil, sous ma douche, quand je marche, même quand je mange. Elle est même sur ma table. Elle n’arrête pas de me parler : « Vous me fatiguez, vous m’épuisez, vous me déchirez avec vos bombes …
Vous me poignardez avec vos missiles, vous faites trop de bruit ;
je vous donne à boire, je vous donne à manger, et certains trouvent le moyen de laisser les autres mourir de faim…
Je vous allaite dès votre naissance, et à la fin de votre vie, je vous reçois
je vous accueille, je me fais lit pour votre repos
je vous amande, je vous mandarine, je vous fleure, je vous jasmine,
je vous donne mes odeurs pour vous égayer,
je vous emmène dans ma mémoire jusqu’à vos ancêtres,
je me tapisse de neige pour vous distraire,
et de sable pour vous plaire,
je me grotte, je me roche, je minéralise,
je cicatrise vos blessures,
je vous donne les fruits de mes entrailles,
je vous porte, je vous emporte,
je vous supporte, je vous transporte…
Sur chacun de vous il y a mes empreintes, mes couleurs et mes accents…
C’est par ma forme que sont formés les gestes de vos mains quand vous mangez, de vos pieds quand vous dansez.
C’est sur moi que tout s’appuie … Votre équilibre vous me le devez.
Ne vous ai-je pas ouvert mon ventre pour répondre à vos besoins ? satisfaire vos caprices ? abriter vos corps ?
Si je disparaissais, où pourriez-vous planter vos arbres ?
Si je retirais mes eaux que pourriez-vous boire ?
Si je voilais mes beautés, que pourriez-vous voir ?
Si j’emportais mes céréales, mes fruits, mes forêts, mes océans,
sur quoi iraient se poser les oiseaux ? Sur quoi iraient courir les chevaux ?
Comment iriez-vous peindre vos gloires, vos victoires, vos guerres, vos misères, vos haines et vos amours ?
Quand vous suffoquez, qui vous aère ?
Quand vous vous chagrinez qui vous console, vous cajole ?
Je me laisse labourer, vous me goudronnez ;
je me laisse vendanger, vous me nucléarisez….
Ah je vous connais, ceux que vous avez enterrés m’ont tout raconté de vous.
Attendez-vous à voir mes rivières sécher, mes montagnes s’écrouler…
Vous ai-je déprimé avec mes jardins ?
Vous ai-je stressé avec mes parfums ?
J’étouffe.
Allez-vous enterrer ailleurs, votre mort n’est plus dans ma vie…
Vous voulez le ciel, allez-y !
Grimpez dans l’air …réinventez-vous une existence, mais sans moi.
Quand je suis arbre, vous me coupez,
Quand je suis céréale, vous me brûlez,
Quand je suis eau, vous me polluez.
Quand je suis fertile, vous me gaspillez
Quand je suis Afrique vous m’affamez,
Quand je suis pétrole vous me pompez,
Quand je suis Nord vous me modernisez,
Quand je suis Sud vous me sous-développez …
Je n’en peux plus …
Qui pourra me ressourcer ?
Quel autre peuple pourra m’habiter ? »
Vous est-il arrivé une fois d’entendre la terre parler ?
Camélia, toi si romantique, tu as choisi un texte avec des jeux de mots subtils mais vrais.
Pestoune, j'ai pris et le temps et un réel plaisir à lire ce texte de toute beauté, il m'a énormément touché, c'est vraiment très beau et tellement vrai, merci à toi.
J'ai appris à ne vivre que le temps présent. A ne profiter que de maintenant. Demain on ne sera peut être plus, hier ne reviendra pas. C'est maintenant qui importe. Beau texte Lalain
« Les autres mettent des semaines et des mois pour arriver à aimer. Moi, ce fut le temps d’un battement de paupières. Dites-moi fou, mais croyez-moi. Un battement de ses paupières, et elle me regarda sans me voir, et ce fut la gloire et le printemps et le soleil et la mer tiède et sa transparence près du rivage et ma jeunesse revenue, et le monde était né. »
Camélia, Lalain, Pestoune, que de jolis poèmes et textes, j'ai pris un grand plaisir à vous lire, je vais faire en sorte de revenir régulièrement dans ce petit paradis des mots, c'est promis.
Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête, Plein de plume choisie, et blanc ! et fait pour moi ! Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête, Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi !
Beaucoup, beaucoup d'enfants pauvres et nus, sans mère, Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir ; Ils ont toujours sommeil. Ô destinée amère ! Maman ! douce maman ! cela me fait gémir.
Et quand j'ai prié Dieu pour tous ces petits anges Qui n'ont pas d'oreiller, moi j'embrasse le mien. Seule, dans mon doux nid qu'à tes pieds tu m'arranges, Je te bénis, ma mère, et je touche le tien !
Je ne m'éveillerai qu'à la lueur première De l'aube ; au rideau bleu c'est si gai de la voir ! Je vais dire tout bas ma plus tendre prière : Donne encore un baiser, douce maman ! Bonsoir !