Travailleurs handicapés : beaucoup ignorent qu'ils ont droit au statut

En France, 9 millions et demi de personnes peuvent prétendre au statut de handicapé, mais 7 millions passent entre les mailles du filet, car elles ne se déclarent pas par méconnaissance ou par peur d'être discriminées.



Leur handicap n'est pas visible. Pourtant, ces femmes peuvent prétendre au statut de travailleur handicapé. Comme elles, 7 millions de Français pourraient en bénéficier, alors pourquoi ne demandent-ils pas ce statut ? Virginie Lacrois-Altuna a repris le travail après avoir souffert d'un cancer. Comme toute personne atteinte de cette maladie, elle aurait pu demander le statut de travailleur handicapé, mais elle n'a jamais fait la démarche. "Je ne savais pas que je pouvais être considérée comme travailleur handicapé", explique-t-elle. Ce statut lui permettrait par exemple d'aménager ses horaires en cas de fatigue ou de soin, mais elle n'a pas envie d'être considérée comme une malade.

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Je pense qu'effectivement, un certain nombre de personnes ne se déclarent pas comme travailleur handicapé car elles ont peur de l'image que cela peut renvoyer à leur hiérarchie et peur aussi sans nul doute de ne pas trouver de travail. Et ce commentaire tiré du reportage est éloquent : "aujourd'hui, une entreprise sur deux ne rempli pas son obligation d'employer 6% de handicapés".  Il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine....

Je les comprends. Etre déclaré comme travailleur handicapé donne lieu à de la discrimination à l'embauche. Donc mieux vaut taire son handicap pour espérer travailler. Triste constat

Pestoune a écrit:

Je les comprends.  Etre déclaré comme travailleur handicapé donne lieu à de la discrimination  à l'embauche. Donc mieux vaut taire son handicap pour espérer travailler.  Triste constat

Au contraire, ça facilite les embauches :!: Mais souvent ce n'est pas suffisant pour faire la différence... Par contre le dossier administratif est plus lourd qu'avant et il n'y a pas de renouvellement automatique pour les cas les plus graves stabilisés (comme les personnes en fauteuil (3% des handicapé-es)).