Alpha Kaba : Témoignage d’un journaliste guinéen devenu esclave en Libye

Survivant de l'enfer libyen
De sa Guinée natale à l’enfer libyen, jusqu’à sa nouvelle vie en France : le journaliste Alpha Kaba est un survivant. Tout commence en 2013, alors qu’il travaille dans une station de radio à Kankan, jugée trop critique envers le pouvoir. Menacé, Alpha Kaba est poussé à fuir seul, laissant derrière lui sa famille. Arrivé en Libye, il est capturé et revendu en tant qu’esclave. Torture, travail forcé, privations : dans son livre "Esclave des milices, voyage au bout de l’enfer libyen", publié le 6 février aux Éditions Fayard, il raconte un calvaire de deux ans qu’il décrit comme "la barbarie du 21ème siècle". Une fois affranchi, son périple le conduit de l’autre côté de la Méditerranée, à Bordeaux, où il est aujourd’hui réfugié politique. Alpha Kaba est l’invité de 28’.

Voir le témoignage d'Alpha Kaba

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Une histoire et un témoignage bouleversant. Peut on fermer les yeux quand on sait qu'ils sont nombreux à vivre cette situation ? Peut-on ne pas les accueillir ?

Je viens de découvrir ce témoignage que je trouve à la fois d'une grande dignité de la part de cet homme et en même temps émouvant vu toutes les horreurs qu'il a subi avant d'arriver sur le sol français.
Je savais que la Libye était une plaque tournante en matière d'immigration, mais j'ignorais le fait que nombre d'entre eux étaient considérés comme des esclaves que l'on achète et revend. Je ne comprendrais jamais comment on peut traiter de cette manière un être humain, ça me dépasse.

Effectivement, on ne peut pas être indifférent au sort de ces migrants.

Merci de ta réponse Lilly.

« Sur mon dos, sur mes pieds, vous verrez les cicatrices de ce que l’on a subi en Libye »

Le journaliste guinéen Alpha Kaba a été esclave pendant 2 ans et demi en Libye, voici son témoignage.



Jusqu’en 2013 Alpha Kaba est journaliste dans une radio à Kankan, la deuxième ville de Guinée. Menacé de mort, après une émission jugée trop critique, il prend la fuite et parcourt l’Afrique. Il pensait rejoindre l’Europe mais son chemin s’arrête en Libye où il devient esclave pendant deux ans. Aujourd’hui réfugié politique en France, il témoigne dans Esclave des milices (Fayard) et raconte comme jamais l’esclavage qu’on croyait aboli.

Il n'y a pas de mots , pas de mots , je n'ai pas de mots . la dignité de cet homme me bouleverse .

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