Cela aurait pu être une affaire conjugale comme il y en tant d’autres, si elle n’entachait le plus haut sommet des Emirats arabes unis et la réputation de son premier ministre.
C’est le genre d’histoires de princesse que l’on ne raconte pas aux enfants. Depuis plus d’un mois, la princesse Haya de Jordanie a fui son émir de mari, le souverain de Dubaï Mohammed Ben Rached al-Maktoum, qui est également vice-président, premier ministre et ministre de la défense des Emirats arabes unis. Réfugiée à Londres avec ses deux enfants de 7 et 11 ans, ses valises et quelque 34,5 millions d’euros, la sixième épouse du richissime dirigeant émirati a demandé à la justice britannique des mesures de protection exceptionnelles, faisant craindre des tensions diplomatiques accrues.
Mardi 30 juillet, le juge aux affaires familiales de la Haute Cour de justice de Londres a écouté les demandes de cette femme de 45 ans, fille du défunt roi Hussein de Jordanie. Lors de cette audience, qui s’est tenue à huis clos et avec des restrictions quant à sa diffusion publique, relate le quotidien britannique The Guardian, Haya Bint al-Hussein a demandé à bénéficier d’une mesure de protection contre un mariage forcé qui pourrait concerner l’un des deux enfants du couple. La princesse a également demandé une mesure de protection contre des brutalités et réclamé la garde de ses enfants.
« Vivante ou morte, peu m’importe » L’affaire aurait pu en rester à un contentieux conjugal comme il en existe des centaines de milliers dans le monde, s’il n’entachait le plus haut sommet des Emirats arabes unis et la réputation de Mohammed Ben Rached al-Maktoum, 70 ans. Ce dernier n’a pas caché sa haine à l’égard de celle qu’il a épousée en 2004, y compris sur Instagram, où il a publié un poème se concluant par : « Vivante ou morte, peu m’importe. Tu n’as plus ta place dans ma vie. Pars avec qui tu veux. »
Ce n'est pas un enfant de choeur cet émir , j'espère que cette dame et ses enfants recevront l'aide nécessaire parce que, d'après l'article , les deux filles qui ont essayé de s'enfuir ont disparu " des radars" ( sic ) et ils pourraient bien subir le même sort
En effet. On sait que dans ces pays, le sort d'une femme importe peu. Et le message de l'Emir disant entre autre "« Vivante ou morte, peu m’importe »" ça sonne comme une menace à mes oreilles.
Exactement , j'ai eu le même ressenti , c'est pourquoi j'espère pour elle et ses enfants qu'elle sera entendue et que diplomatiquement , pour pas faire de vague , on ne va pas la renvoyer chez elle . Un mariage forcé non mais ?, ses enfants ont entre 7et 11ans !! Il faut les protéger .
Les monarchies du golfe nous offrent à voir des scènes qui sont de + en + rétrogrades et répugnantes pour nous qui sommes au 21ème siècle...! A croire qu'ils sont ont été absents ces cinq derniers siècles de la surface de la Terre pour être restés sourds aux sirènes de la démocratie et des droits de l'Homme ?
Ces gens confondent la diplomatie avec leur vie intime & personnelle... ils sont les seuls à régner encore comme Louis XIV, en faisant comme si l'Etat et leurs sujets étaient à eux. Cette femme ne lui appartient pas, j'espère qu'elle parviendra à vivre heureuse à l'abri de ce fou...