Violences conjugales : les signalements pendant le deuxième confinement ont augmenté de 60 %

"« Même si [le deuxième confinement] a été moins rigoureux que le premier, on constate paradoxalement qu’il a enregistré plus de signalements », a déclaré la ministre déléguée à la citoyenneté dans un entretien mis en ligne sur le site du Parisien. « Cette hausse était de 40 % au printemps dernier », lors du premier confinement, a rappelé Mme Schiappa."

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La ministre déléguée à la citoyenneté explique cette différence par « la crise économique et sociale qui se profile » et « un niveau de tension extrêmement fort depuis cet automne avec moins de soupapes de décompression pour les gens qui devaient rester chez eux »."

En matière de violences conjugales, il existe également une ligne téléphonique dédiée, le 3919, gérée par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF).

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Mes encouragements Madame chiappa et aux femmes qui souffrent de maltraitance !

 La plateforme gouvernementale Signaler des violences conjugales
 permet ainsi de dialoguer avec des forces de l'ordre de manière anonyme. Elle "reste active 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7", a indiqué jeudi Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes.

C'est assez logique qu'il y ait eut plus de pétage de plombs lors du 2ème confinement car lors du 1er, on pensait que ce serait fini après.
C'est d'ailleurs très intéressant et enlève complètement l'argument que ceux qui ont connu le pire comme la guerre sont plus malléable que les autres.

mathias89 a écrit:

C'est assez logique qu'il y ait eut plus de pétage de plombs lors du 2ème confinement car lors du 1er, on pensait que ce serait fini après.
C'est d'ailleurs très intéressant et enlève complètement l'argument que ceux qui ont connu le pire comme la guerre sont plus malléable que les autres.

Oui et je crois qu'il y a un problème de répétition qui use, le 1er bon gérable, le deuxième moins et plus anxiogène, s'il y a un 3ème ce sera sans doute pire. En plus à cela s'ajoute, plus de problèmes financiers, sans doute plus d'inactivité, plus d'alcoolisation...

Les fenêtres sont fermées, on entend moins ce qu'il se passe chez les gens aussi.

Le manque d'avenir professionnel pour certaine personne aide pas à garder le moral, une pression qui met les nerf w bout et empêche de voir la vie en armonie. De quoi rendre une vie plus dur et ne pas maitriser ces nerfs.

Même si pour les victimes cela ne change rien, je me demande si ce ces 60 % sont des violences habituelles ou si les confinements ont engendré de nouvelles situations de violences familiales

D'une façon générale, beaucoup de gens disent qu'ils ont plus mal vécu le second confinement que le premier, même s'il était plus "souple". Lors du premier, on pensait que c'était ponctuel, maintenant on sait que ça va durer jusqu'à une date indéterminée et peut-être lointaine. Cela crée une pression supplémentaire, et ce qui rajoute de la pression, rajoute de la violence pour ceux qui y sont enclins.

Les problèmes sociaux se rajoutant, je ne suis pas étonnée de cette triste statistique.