La détresse de ces jeunes qui regrettent d’avoir voulu changer de sexe

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : trop peu d’équipes médicales en France pour une bonne prise en charge……. le plus difficile étant de poser le bon diagnostic….. ce qui suppose des équipes médicales et un vrai suivi …..

la question serait plutôt :
comment a-t-on pu laisser des jeunes changer de sexe avant l'âge adulte ?

Il faudrait peut-être mettre un âge légal, un âge d'un adulte responsable avec un suivi psychologique 1 voir 2 ans avant l'intervention ! certaine personne transgenre sont heureux de leur intervention...

Il me semblait que en France, si les parents mettaient leur véto, il n'était pas possible d'accéder à l'opération définitive pour ces jeunes.

Il faudrait que je le retrouve, mais j'ai lu, il n'y a pas longtemps, un article qui parlait du pourcentage de ces jeunes qui est très bas, car la très grande majorité n'envisage pas de dé-transition.

Un mal être et se sentir pas â la bonne place et pas nouveau. Mais pourquoi pas refuser qu'un jeune veule changer de sexe pour ensuite s'épanouillir dans sa vie ??
Si on est bien dans sa peau = vivre heureux et avec moins de risque d'une issue fatale.

Une grand-mère, une amie, ma conté l'histoire de son petit fils devenu ..... sa petite fille ...
Un désastre...
L'opération fut faite en Thaïlande, ce jeune ne voulant pas attendre le délai en France, ou celà est peu pratiqué... c'était il y a 10 ans)...
Les parents ont consenti 30 000€ pour séjour et intervention... il avait tout juste 18 ans !
Les suites, difficile le retour en France pour la prise en charges des suites opérations, ou une infection s'était installée...
Puis le problème du changement de prénom et toutes les démarches administratives ... de nombreux mois de galère ...
Alors qu'il était un bon élève, tout s'est arrêté et voilà encore trois ans elle vivait a Paris aux crochets de ses parents...
Elle vivait enfermée dans son studio, pas de travail et pas d'amis...
Ne la connaissant pas, je ne sais pas ce qu'elle devient, sa grand-mère est décédée voilà 18 mois...

Dans mon voisinage proche... Une tatie m'a parlé de sa nièce qu'elle a élevé devenue depuis quelques années son neveu.... Il a aujourd'hui 24 ans.... rejeté par ses parents, à sa décision à 16 ans.... il/elle est parti (e) se faire traiter en Angleterre,.... attends encore pour transformations appareil genital, pour cause de finances...Il travaille au pair sans aucun soucis embauché fille gardé garçon et s'occupe toujours de l'éducation des enfants.... Venu revoir sa tatie, Je l'ai rencontré, et il porte bien sa décision, mais m'a expliqué nombre de ses TS.... maintenant, il a des amis,mais pas amis intimes, sa sexualité n'est pas vécue et il ne sait pas s'il la vivra.... trouver une compagne n'est pas évident.... et pour ses tendances, il ne sait pas précitér son choix le plus profond. .... Il est bien mais pas heureux.... il est reparti en Angleterre, mais sa tatie est heureuse de pouvoir parler à une oreille compréhensive que lui, restera Elle au fond de son coeur, cette tatie / maman., qui a tant de photo de cette petite fille sur de si beaux albums...

Ce sont de véritables drames déchirants,  détruisant et divisant les familles.... restons à l'écoute, sans juger.....

Le problème d'attendre l'âge adulte pour ce que j'ai pu en comprendre c'est que le corps à ce stade de la vie a engagé un processus plus difficilement réversible.

Je sais que pour les garçons qui veulent devenir des filles il existe des bloqueurs d'hormones (vu dans le film "il est elle" je vous le conseille). Ca empêcherait les poils de pousser, la voix de muer et tout ça. Mais si ils les arrêtent ça revient. Et il semble que ce soit la solution en attendant qu'une décision plus sûre et mûrie soit prise. Déjà pour ces bloqueurs il faut l'accord des parents.

En fait je pense que ce n'est pas le type de décision qu'il faudrait prendre trop jeune. Cependant quand ils en arrivent à se mutiler les parties génitales ou à essayer de se suicider...

Compliqué comme sujet. Au cas par cas.

Et ce qui compte énormément dans la transition c'est le soutien de la famille et de son entourage proche. Dans mon entourage j'ai deux cas spécifique : une copine d'enfance devenue homme et rejetée par sa famille. Honnêtement il a plein de problèmes psychologiques et physiques ainsi qu'une mentalité particulière. On parle pourtant d'une personne brillante qui sautait toujours au moins une classe.

Et de l'autre une amie qui avant été un garçon. Mais si elle ne me l'avait pas dit je ne l'aurais pas su. Elle a eu le soutient de sa famille et tout roule pour elle désormais.

je pense que ce changement implique d’être très bien sûr le plan psychologique, un soutien des proches, un suivi médical et une connaissance des conséquences multiples qui vont ou peuvent survenir de ce fait dans la vie dite courante sociale et intime.
Une personne mineure mesure-t-elle a quoi elle s’engage pour son avenir ? Cela me semble délicat.

La première phase de counseling consiste à parler avec le personne trans et évaluer le sens de la plainte liée à la dysphorie de genre. Le professionnel évalue en outre comment le personne trans réagit aux difficultés et quel est son degré de résistance. L’objectif est de pouvoir déterminer si le personne pourra faire face aux problèmes liés à la phase d’expérience de vie réelle (vivre et travailler dans le rôle de genre souhaité)....infotransgenre.be.....ici

Intéressant ... instructif...

Même à 18 ans. C'est un choix qui modifie radicalement la vie de l'ado/très jeune adulte. A cet âge, on ne peut pas réaliser l'ampleur des conséquences, même si elles sont toutes abordées et expliquées.
Si la suite se passe bien tant mieux, mais que cela cause des drames, ce n'est pas étonnant.

De plus, dès l'adolescence, c'est TTT hormonal a vie, préjudiciable pour la santé, puisque c'est le ""développement normal"" du corps qui est remis en cause, contrarié....

Brut vient de mettre en ligne une vidéo qui traite pas mal du sujet. Apparemment, en France, avant de pouvoir entamer toute transformation, il faut être diagnostiqué par un psy "dysphorique de genre". Donc ce n'est pas facile d'avoir accès à tout ça

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vraiment intéressante cette vidéo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] merci