Pénurie d'enseignants : le recrutement "sur petites annonces, il va falloir que ça cesse très vite", prévient le Snes-FS

Effectivement ce qu'elle dit est tout à fait légitime.

Seulement pour moi et des millions et millions de Français, elle se discrédite en disant " surprise par sa nomination au regard des résultats des élections législatives."

On parle d'un manque flagrant d'enseignant en milieu scolaire, que vient faire un choix d'orientation politique de ministre.

j'écoute a écrit:

Effectivement ce qu'elle dit est tout à fait légitime.

Seulement pour moi et des millions et millions de Français, elle se discrédite en disant " surprise par sa nomination au regard des résultats des élections législatives."

On parle d'un manque flagrant d'enseignant en milieu scolaire, que vient faire un choix d'orientation politique de ministre.

Il est éventuellement possible que cette situation soit la conséquence d'options politiques antérieures?

Le résultat du recrutement par petites annonces pendant l'été est qu'on se retrouve avec des enseignants non formés, qui ne savent ni quoi ni comment enseigner.

Bonjour les dégâts !!!!

Et les événements sur des enseignents menacés par des parents d'élèves ont pas motivé les vocations

Au niveau du lycée, les notes obtenues représentent 40 % du bac et l'essentiel du dossier scolaire.

Bonjour les pressions.

Lionel Hampton a écrit:

Au niveau du lycée, les notes obtenues représentent 40 % du bac et l'essentiel du dossier scolaire.

Bonjour les pressions.

Lycée, certes, mais ce sont les "bases" qui comptes, et ceci dès le "CP", le lycée n'est que la "finition" du savoir scolaire.
Et n'est absolument pas obligatoire (16 ans).
C'est le primaire et le collège qu'il faut re réformer

j'écoute a écrit:

Effectivement ce qu'elle dit est tout à fait légitime.

Seulement pour moi et des millions et millions de Français, elle se discrédite en disant " surprise par sa nomination au regard des résultats des élections législatives."

On parle d'un manque flagrant d'enseignant en milieu scolaire, que vient faire un choix d'orientation politique de ministre.

Salut [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ! je pense qu'on ne peut pas complètement séparer la politique de l'éducation. Le choix des ministres a un impact direct sur les décisions prises pour résoudre la crise du recrutement... cela dit, tu as raison de souligner que le problème principal est le manque d'enseignants !! c'est une situation alarmante qui nécessite des solutions urgentes, au-delà des clivages politiques.... Le recrutement par petites annonces montre bien le désespoir du système et il faut vraiment revaloriser le métier d'enseignant, améliorer les conditions de travail et les salaires pour attirer de nouveaux talents dans nos écoles.....

ce sont les conséquences de toutes "leurs manipulations " politique
Tout le système est gravement touché !!!
D'ici que des grèves commencent côté enseignements ainsi que de nombreuses manifestations
dans les rues ... la fin d'année s'annonce très mouvementée !
c'est normal , le peuple n'est pas entendu ! on se fout de Nous !!!!!

j'écoute a écrit:

Lionel Hampton a écrit:

Au niveau du lycée, les notes obtenues représentent 40 % du bac et l'essentiel du dossier scolaire.

Bonjour les pressions.

Lycée, certes, mais ce sont les "bases" qui comptes, et ceci dès le "CP", le lycée n'est que la "finition" du savoir scolaire.
Et n'est absolument pas obligatoire (16 ans).
C'est le primaire et le collège qu'il faut re réformer

Je comprends ce que tu veux dire. Après, le problème c'est que si tu veux accéder à des études (supérieures, professionnelles, technologiques etc), il n'y a pas que les bases qui comptent. Autant par le passé, tu avais n'importe quel type de bac, tu pouvais aller à la fac ou t'orienter où tu veux. Autant maintenant, ce n'est quasiment plus possible. On demande aux ados de savoir ce qu'ils veulent faire de plus en plus en plus tôt pour ensuite les ranger dans des cases afin qu'ils suivent tel ou tel parcours. Or, tu peux avoir des notes pas terrible au collège/lycée et t'en sortir très bien dans ton domaine d'étude que ce soit en étude supérieure ou autre. Les notes veulent pas forcément dire quelque chose. De plus, ne pas avoir de bac c'est compliqué de nos jours car ça réduit les jobs que l'on peut faire. Cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas y arriver mais que c'est beaucoup plus compliqué qu'avant. On ne s'en rend pas compte car on n'est pas à leur place mais il y a beaucoup plus de pressions dans les études qu'avant. Ce qui compte le plus à l'heure actuelle c'est les notes et le projet professionnel (que la fac par exemple lira à peine ou pas car elle a des dizaines de milliers de candidatures chaque année) pour pouvoir accéder à ce que l'on veut faire et ce peu importe le niveau d'étude, le type d'étude.

Maintenant, il y a pas mal de réformes que ce soit en élémentaire, au collège, au lycée... On évalue le français et les maths dès le CP. Les gamins passent des évaluations officielles par exemple. Y'a pleins de choses qui sont faites, défaites, qui changent chaque année et on en parle pas vraiment. C'est plus les enseignants qui savent car ils doivent se mettre à jour et c'est leur travail.

Pénurie d'autorité c'est tout, mettez vous à leur place: injures, agressions physiques, et même assassinats !

Allez y donc pour moins de 2000€ dans certains quartiers ça doit être un enfer

Ils ne sont pas les seuls, c'est la désertion des boulots exposés en 1ere ligne à la triste a-civilisation de ce pays:

les controleurs de trains, les chauffeurs de bus, les infirmières aux urgences, les inspecteurs du permis de conduire, etc...

bientôt ce seront les flics qui fuiront ce pays qui a inversé les valeurs en quelques décennies.

Golmore a écrit:

Je comprends ce que tu veux dire. Après, le problème c'est que si tu veux accéder à des études (supérieures, professionnelles, technologiques etc), il n'y a pas que les bases qui comptent. Autant par le passé, tu avais n'importe quel type de bac, tu pouvais aller à la fac ou t'orienter où tu veux. Autant maintenant, ce n'est quasiment plus possible. On demande aux ados de savoir ce qu'ils veulent faire de plus en plus en plus tôt pour ensuite les ranger dans des cases afin qu'ils suivent tel ou tel parcours. Or, tu peux avoir des notes pas terrible au collège/lycée et t'en sortir très bien dans ton domaine d'étude que ce soit en étude supérieure ou autre. Les notes veulent pas forcément dire quelque chose. De plus, ne pas avoir de bac c'est compliqué de nos jours car ça réduit les jobs que l'on peut faire. Cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas y arriver mais que c'est beaucoup plus compliqué qu'avant. On ne s'en rend pas compte car on n'est pas à leur place mais il y a beaucoup plus de pressions dans les études qu'avant. Ce qui compte le plus à l'heure actuelle c'est les notes et le projet professionnel (que la fac par exemple lira à peine ou pas car elle a des dizaines de milliers de candidatures chaque année) pour pouvoir accéder à ce que l'on veut faire et ce peu importe le niveau d'étude, le type d'étude.

Maintenant, il y a pas mal de réformes que ce soit en élémentaire, au collège, au lycée... On évalue le français et les maths dès le CP. Les gamins passent des évaluations officielles par exemple. Y'a pleins de choses qui sont faites, défaites, qui changent chaque année et on en parle pas vraiment. C'est plus les enseignants qui savent car ils doivent se mettre à jour et c'est leur travail.

Certes, débat à approfondir, entre l'enseignant et l'enseigné. (le maître et le Padawan   )

PS Hors sujet: j'adore te lire, dans cet intéressant et enrichissant pavé que tu t'es pris la peine d'écrire, je ne puis que constater de bonnes bases ......
(hormis le pluriel dans "des notes pas terribles")
Errare humanum est, ce qui prouve que tu est humaine

Il manque des enseignants cela n'est guère discutable... mais il me semble que dans les classes il y a beaucoup moins d'élèves... donc plus de classes donc obligatoirement il faut plus d'enseignants.

Cela revient à dire que les gouvernements Macron ont eu tord de réduite le nombre d'élèves par classe.

A mon époque nous étions 38 élèves en classe de 3ème ...

j'écoute a écrit:

Golmore a écrit:

Je comprends ce que tu veux dire. Après, le problème c'est que si tu veux accéder à des études (supérieures, professionnelles, technologiques etc), il n'y a pas que les bases qui comptent. Autant par le passé, tu avais n'importe quel type de bac, tu pouvais aller à la fac ou t'orienter où tu veux. Autant maintenant, ce n'est quasiment plus possible. On demande aux ados de savoir ce qu'ils veulent faire de plus en plus en plus tôt pour ensuite les ranger dans des cases afin qu'ils suivent tel ou tel parcours. Or, tu peux avoir des notes pas terrible au collège/lycée et t'en sortir très bien dans ton domaine d'étude que ce soit en étude supérieure ou autre. Les notes veulent pas forcément dire quelque chose. De plus, ne pas avoir de bac c'est compliqué de nos jours car ça réduit les jobs que l'on peut faire. Cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas y arriver mais que c'est beaucoup plus compliqué qu'avant. On ne s'en rend pas compte car on n'est pas à leur place mais il y a beaucoup plus de pressions dans les études qu'avant. Ce qui compte le plus à l'heure actuelle c'est les notes et le projet professionnel (que la fac par exemple lira à peine ou pas car elle a des dizaines de milliers de candidatures chaque année) pour pouvoir accéder à ce que l'on veut faire et ce peu importe le niveau d'étude, le type d'étude.

Maintenant, il y a pas mal de réformes que ce soit en élémentaire, au collège, au lycée... On évalue le français et les maths dès le CP. Les gamins passent des évaluations officielles par exemple. Y'a pleins de choses qui sont faites, défaites, qui changent chaque année et on en parle pas vraiment. C'est plus les enseignants qui savent car ils doivent se mettre à jour et c'est leur travail.

Certes, débat à approfondir, entre l'enseignant et l'enseigné. (le maître et le Padawan   )

PS Hors sujet: j'adore te lire, dans cet intéressant et enrichissant pavé que tu t'es pris la peine d'écrire, je ne puis que constater de bonnes bases ......
(hormis le pluriel dans "des notes pas terribles")
 Errare humanum est, ce qui prouve que tu est humaine

Oh merci .
Oui complètement . Cela arrive. En même temps, la langue française n'est pas si simple et parfois, tu peux être fatigué, ne plus te souvenir de l'orthographe ou la conjugaison d'un mot etc. Y'a je ne sais combien de temps aussi. C'est vite faite de te tromper.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 38 élèves par classe ? C'est énorme.
Après l'Éducation Nationale... y'a pas mal de choses à dire et ce n'est plus vraiment attrayant. Il y a peu de moyen donnés et l'état demande des résultats avec rien. Je vois les enseignants en élémentaire qui font je ne sais combien d'heures à côté de leur travail en classe. Y'avait plusieurs maîtresses qui arrivaient plus d'une heure à l'avance pour préparer, faisaient encore l'aide aux devoirs le soir avec les enfants et préparaient encore des choses. Certaines rentraient chez elles à 20-21h00. Les week-ends et vacances sont généralement aux préparations, corrections et j'en passe. Elles ont du mal à décrocher, il y a toujours à faire. Elles sont mal payées par rapport à tout ce qu'elles font, les conditions ne sont pas ouf et y'a pas de moyens. Aujourd'hui, il n'y a rien d'attrayant à être professeur (hormis bien évidemment l'intérêt personnel) et même le statut de fonctionnaire tu te fais avoir (pour rester polie) sur pleins de plans. Et alors pour sortir de l'Éducation Nationale, c'est un parcours du combattant. Tu ne pars pas comme ça.

greg a écrit:

Il manque des enseignants cela n'est guère discutable... mais il me semble que dans les classes il y a beaucoup moins d'élèves... donc plus de classes donc obligatoirement il faut plus d'enseignants.

Cela revient à dire que les gouvernements Macron ont eu tord de réduite le nombre d'élèves par classe.

A mon époque nous étions 38 élèves en classe de 3ème ...

"Tord" hummm sujet (à lui tout seul à débattre), en 65 (du siècle passé) à ma rentré au CP,.....
Qui, qui aurait eu, seulement l'idée, de "moufter" devant l'instit, à ce jour les parents donnent les "directives" à l'enseignant. (Si vous "voulez" bien comprendre ce que je veux dire).

PS: donc 1965 pour moi, fin d'études, 1979. Mais, deux mariages et six naissances, le premier né en 1984 et la dernière née en 2012 (rentrée en 5°m cette année scolaire), je suis donc quelque peu au courant des choses réelles. Nul besoin de  "liens" ou autres "journal télévisé" 2 de mes enfants on fait leurs études dans une très haute école privée catholique strasbourgeoise, les 4 autres dans le secteur "public"