Après un concert « surprise » parisien, le 11 septembre, au Point éphémère, devenu l’événement musical le plus médiatique de la rentrée, les retrouvailles des anciens Téléphone, Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka se prolongeaient à Lille, le 15 septembre dans la salle du Splendid.
Ce sont 700 spectateurs qui ont communié avec ardeur dans cet ancien cinéma transformé en institution rock nordiste.
Si le trio, complété d’un bassiste, le discret Aleksander Angelov qui a accompagné Jean-Louis Aubert, se produit de nouveau sous le nom des Insus, et non celui de Téléphone, ces concerts entre amis commencent à dessiner d’autres ambitions que celui d’un clin d’œil éphémère. Dès le premier titre, Crache ton venin, on perçoit une force de conviction dépassant le simple plaisir nostalgique. Comme si ces premiers tests en annonçaient d’autres, avant, peut-être, un come-back à grande échelle pour le 40e anniversaire de la création de Téléphone, en 2016.
LE MONDE
j aurai aimé être dans la salle
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