Le rockabilly est un sous-genre musical du rock 'n' roll ayant émergé au début des années 1950. Le terme est un mot-valise entre rock et hillbilly. Un groupe de rockabilly typique comprend généralement un chanteur, une guitare électrique, une batterie (souvent réduite à une caisse claire, une grosse caisse et une cymbale), et une contrebasse jouée en slap et/ou parfois en pizzicato.
Les paroles font souvent référence aux thèmes récurrents de la culture populaire américaine des années 1950, tels que l'automobile ou les relations sentimentales. Les artistes et membres de cette subculture ont tendance à adopter un habillement et une attitude scénique caractéristiques : coiffure « banane », blousons de cuir noir, costumes inspirés par les « hipsters » avec chemise à col ouvert et sans cravate pour les garçons, robes chiffon ou chemisettes et « pedal pushers (en) » (corsaires) pour les filles. L'influence et la popularité de ce style diminue dans les années 1960, mais connaît un regain de popularité dans les années 1970 et 1980, les adeptes de ce style s'affirmant comme faisant partie d'une certaine subculture et le mélangeant à d'autres styles, en créant ainsi de nouveaux, comme le psychobilly.
Les années 1980 avec des groupes comme les Stray Cats, Robert Gordon, Tuff Darts, Blasters, Shakin' Stevens, Dave Phillips & the Hot Rod Gang, Polecats, Kingbeats ou Blue Cats, ont vu réapparaitre et donner un nouveau souffle au rockabilly également par le biais du groupe New Yorkais The Cramps qui a repris de nombreux titres du répertoire de Charlie Feathers, Ronnie dawson ou Whithey Pullen. N'oublions pas Buzz and the Flyers, the Zantees, Levi and the Rockats.
En France, citons par exemple les groupes du label de Jackie Chalard Big Beat : Les Alligators, Jezebel Rock, TeenKat's, Victor Leed et Chris Evans et celle du label de Jerry Dixie La Savas avec le Rock n' Roll Gang, Texas Pharaoes, Gene Everett, et Boppin' Cats. Et d'autres sur label indépendant tels que les Jokers qui furent les premiers à rejouer des morceaux tirés de la fin des années 1950 dont le style est appelé whiterock[réf. nécessaire] ; Le whiterock était joué durant la fin des 1950, tout début 1960 par des adolescents, vivants, pour la plupart, dans les grandes cités urbaines du nord des États-Unis. Dans des villes très industrialisées, ce qui explique un peu le côté électrique et saturé des guitares, au contraire du Rockabilly (plus acoustique et plus près de ses racines) venant des États du Sud.