Les responsables gouvernementaux, ainsi que les services judiciaires et de renseignement français et belges doivent se rencontrer lundi 1er février, à Bruxelles. Avant de ce « sommet » inédit, qui réunira notamment, côté français, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Jean-Jacques Urvoas, le premier ministre belge Charles Michel, un libéral qui dirige depuis seize mois une coalition de trois partis – dont un seul francophone, le Mouvement réformateur – a répondu aux questions du Monde. Très vite après mon entrée en fonction, il y a seize mois, je me suis rendu à l’Elysée et j’y ai indiqué que notre coopération en matière de sécurité était cruciale. Et quoi qu’on ait pu dire, elle fonctionne plutôt bien. Les échanges sont les plus systématiques possibles, des équipes d’enquête conjointes sont en place.