L'incroyable parcours médical de John Fitzgerald Kennedy

L'incroyable parcours médical de John Fitzgerald Kennedy

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Parties de texte :

Douleurs chroniques, infections nosocomiales, maladies rares...

Le 35e président des États-Unis a connu un parcours médical chaotique durant toute sa vie, que deux neurochirurgiens retracent dans une étude.

Quand John Fitzgerald Kennedy devient président des États-Unis en 1961, il est - à 43 ans - le plus jeune élu à ce poste de l'histoire du pays.

Fort de son âge, il marque les esprits par son dynamisme et un sourire en toutes circonstances.

Mais l'image était bien trompeuse : le 35e président américain était en mauvaise santé, souffrant de douleurs lombaires chroniques et invalidantes.


Même si JFK a connu enfant la scarlatine (une forme particulière d'angine), puis plus tard la maladie d'Addison (une insuffisance surrénale rare qui altère les activités hormonales de l'organisme) et des maladies gastro-intestinales chroniques graves, c'est sa douleur au dos qui lui a été le plus handicapant, expliquent les neurochirurgiens.

Le président serait né avec une articulation lombo-sacrée instable, qui ne se traduit pas immédiatement par une dégénérescence visible sur les radios, mais qui se révélera très douloureuse au fil du temps.

En 1944 il subit la première des quatre opérations de la colonne vertébrale qu'il connaîtra dans sa vie, entre 1944 et 1957.

Corset, béquilles et antidouleurs au quotidien

Les douleurs de JFK continuent en 1946, alors qu'il est candidat à la Chambre des représentants pour le 11e district du Massachussetts.

Il est décrit comme "paralysé" par un membre de son équipe de campagne, rapportent les auteurs de l'étude.

Il porte un corset et bénéficie de soins quotidiens.

Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


En ces année-là, les opérations de la colonne vertébrale étaient dangereuses voir plus risquaient d’invalider une personne opérée, bien autrement encore qu’à ce jour,
Et pourtant cela existe encore si l’opération est mal pratiquée que des personnes finissent invalides.
Les opérations de la colonne vertébrale sont très délicates encore actuellement. J'ai une amie qui a subi 3 opérations (voir 4) mal faites, elle est invalide.

Concernant la scarlatine (forme particulière d’angine) :

Les angines dans les années 1940 (voir moins et plus tard que 1940) ne  connaissaient que peu de traitement. Un parent proche est décédé des suites d’angine mal soignée à 14 ans.

Le Président des États Unis JFK aura grandement souffert durant sa vie. Au final pour terminer sa vie : lâchement, bassement assassiné.

Édité dans «  santé et bien-être »

Pour ce qui est de la scarlatine, je suis d'une génération où elle était fréquente et où de nombreux enfants l'attrapaient avec cette caractéristique de la langue qui a un aspect de fraises. D'ailleurs la maladie revient. Depuis 4 ans maintenant nous avons des petites épidémies sporadiques de scarlatine. Tout ça pour dire que cette maladie était commune et n'avait aucun rapport avec son handicap sévère.

Cet homme a brûlé la chandelle par les 2 bouts et cela malgré ses douleurs invalidantes. Il a été un président de l'ouverture, celui qui aura donné l'égalité civique aux noirs. Mais il se sera aussi mis l'URSS à dos ravivant la guerre froide.

On ne peut être qu'admiratif d'un tel parcours sachant l'intensité de ses douleurs chroniques. Un destin trop bref et son assassinat laisse encore bien des questions en suspens.

L'assassinat de Lee Harvey Oswald; le 24 novembre 1963 à Dallas, principal suspect de l'assassinat du président Kennedy aura laissé hélas des zones d'ombres qui seront loin d'être dévoilées.

Avec tout ce dont il souffrait, alors qu'il était encore si jeune, je me demande comment il aurait terminé, s'il n'avait pas été assassiné.

Merci Johane

Cet homme a fait preuve de beaucoup de courage
Et l'injustice finale : périr assassiné ............