J'ouvre ce petit sujet pour que nous puissions rire des petites piques, gentilles taquineries et/ou vannes bien salées que pouvaient s'envoyer nos aïeuls.
Je commence avec une rencontre, celle entre deux géants : George Bernard Shaw et Winston Churchill.
Lors d'une réception mondaine, Winston Churchill ne pût s'empêcher de faire remarquer à George Bernard Shaw qu'il était d'une maigreur inquiétante en ces termes : " À vous voir, tout le monde pourrait penser que la famine règne en Angleterre. " et ce dernier lui répondit : " À vous voir, tout le monde pourrait penser que c’est vous qui en êtes la cause. "
Deuxième anecdote : Louis XV organise des fêtes absolument dispendieuses pour célébrer les noces entre Louis XVI et Marie-Antoinette. Lors d'une de ses fêtes, le monarque se penche vers l'Abbé Terrey (alors contrôleur des finances) pour lui demander : " Comment trouvez-vous mes fêtes ? " et l'Abbé ne put s'empêcher d'être honnête : " Impayable " répondit-il, absolument blasé !
Troisième anecdote : On retrouve notre bon vieux Winston Churchill. Il se trouve en compagnie de Bessie Braddock, une politicienne travailliste qui tient à faire une remarque à Churchill : " Winston, vous êtes ivre ! " courroucé , le premier ministre Britannique lui rétorque méchamment : " Et vous, vous êtes laide. Mais moi, demain, cela ne se verra plus… "
Quatrième anecdote : Le jour de son exécution, le vieux Thomas More, demande à l’un des hommes qui l’accompagnent de l’aider à gravir les marches de l’échafaud en précisant : " Je ne vous donnerai pas la même peine pour descendre. "
Cinquième anecdote : Voltaire reçoit un gentilhomme un peu trop optimiste qui lui dit : " Peut-être qu’un jour la religion disparaîtra ? " , le philosophe des lumières ne put s'empêcher d'ironiser : " Ce serait fâcheux car de quoi nous moquerons-nous ? "
Sixième anecdote : Voltaire est sur son lit de mort (du moins, c'est ce qu'il croyait), un prêtre a été appelé pour lui donner les derniers sacrements et il demande au philosophe : " Renoncez-vous à Satan et à ses oeuvres ? " et forcément, Voltaire le taquina : " Oh non, mon brave, ce n'est pas le moment de se faire un ennemi. "
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