La remarque peut surprendre mais elle résonne comme la rencontre du politique et de la sociologie, voire de la sémiologie - ces disciplines universitaires qui visent notamment à interroger des pratiques anodines pour en extraire la signification collective. Samedi, lors d'une table ronde organisée à l'occasion des Universités d'été de sa formation politique à Grenoble, la députée Europe Écologie - Les Verts, Sandrine Rousseau, a lâché une observation qui a rapidement fait son chemin sur Twitter: source
"Il faut changer aussi de mentalité pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité".
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : décidément ! On en lit des co****ies dans les quotidiens Je ne savais pas que le barbecue était masculine ?? Je peux vous dire que je suis une femme et j'en fais et avec de belles entrecôtes!! La semaine prochaine, on s'attaque aux cuisines, symbole de féminité??! Maintenant si c'est un message sur la quantité de viande que l'on mange ? oui, en effet, on mange trop de viande et ce n'est pas bon pour la planète !!!
Par contre, pour cela, il faut se donner la peine d'aller réfléchir aux concepts qui sont cachés derrière ses provocations, et sortir de l'attitude de vierge effarouchée et outrée à chaque punch line, comme le font beaucoup de personnes.
C'est plutôt Sandrine Rousseau qui est une vierge effarouchée!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Chacun son point de vue, mais elle fait ses réflexions de façon très posée et polie, ce qui n'est pas le cas de ses détracteurs...
Pour revenir au titre de ce topic, moi faire les grillades c'est pas que pour les hommes, chez moi c'est souvent été ma mère qui s'occupait du grill. Et maintenant c'est moi, mon homme est top maladroit pour le faire.
Salutation depuis la Suisse
Le membre suivant remercie pour ce message :
"Le barbecue, symbole de virilité": Sandrine Rousseau lance le débat au sein de la classe politique