Le 26 janvier 2021, une directrice des ressources humaines est tuée à Wolfgantzen (Haut-Rhin). Le soir même, un autre DRH échappe à la mort. Quelques jours plus tard, c’est une conseillère Pôle emploi et une deuxième DRH qui sont abattues dans la Drôme et l’Ardèche. Un individu est arrêté dans la foulée : il s’appelle Gabriel Fortin.
Il est surnommé le «tueur de DRH». En 2021, il aurait tué trois femmes : deux DRH et une conseillère de Pôle Emploi. Le procès de Gabriel Fortin démarre ce mercredi dans la Drôme
Citation :
Sa parole était attendue après deux ans de silence face aux enquêteurs. Gabriel Fortin, ingénieur au chômage accusé d'avoir tué en 2021 deux anciens DRH qui l'avaient licencié et une cadre de Pôle Emploi, s'est présenté en victime au premier jour de son procès, mardi 13 juin, devant les assises de la Drôme.
« Je souhaite dire qu'il y a beaucoup de mensonges, dans la continuité des faits dont j'ai été victime. Tout cela a impacté ma vie personnelle, ma vie professionnelle », déclare-t-il dans un laïus déroutant. Les « responsables » de sa situation ? Des « personnes en capacité d'agir » n'ayant pas donné suite à ses multiples requêtes après des échecs professionnels qui, selon les enquêteurs, ont nourri sa vengeance, notamment ses licenciements en 2006 et 2009. Et de citer les procureurs de Chartres, Valence et Nancy, « des députés, des ministres de la Justice » et le défenseur des droits.
Sa mère est la première à témoigner. À 78 ans, elle se déplace difficilement et a besoin de s'asseoir. Il est presque 16 heures lorsqu'après environ une heure de déposition, elle réalise que son fils est juste à côté, dans le box. Elle le dévisage. Puis éclate en sanglots. « Vous souhaitez lui parler ? », demande le président. « Je veux bien », répond-elle. « Explique-leur pourquoi, pour les gens, tu sais. Ils ont besoin de savoir pour faire leur deuil, tu sais. Réponds bien aux questions qu'on te pose », implore-t-elle. Son fils a du mal à la regarder.
Imperturbable, il répète alors froidement sa précédente déclaration écrite sur une feuille. « L'affaire est finie », conclut-il en se rasseyant, sans un mot pour les familles des victimes ou sa mère. Cette mère vue par certains comme sévère, qui encourage les études et le sport, décrit un enfant métis « attentionné » ayant grandi sans père, parti au Gabon. Elle évoque le racisme à Nancy, où la famille habite. De son fils, elle dit qu'il est « distrait », « un peu imprévisible » quand il était jeune. ici
Procès du tueur de DRH : la douleur du mari d'une victime
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : c'est un acte horrible et inexcusable qui doit être condamné avec la plus grande fermeté !! je suis révoltée que de tels actes puissent encore se produire dans notre société... les gens ont le droit de travailler en toute sécurité et de ne pas être victimes de violence au travail... c'est un droit fondamental qui doit être respecté ! mais je suis également en colère contre le système qui a permis à Gabriel Fortin de commettre ces crimes... comment a-t-il pu passer à travers les mailles du filet ? Comment a-t-il pu obtenir les armes qu'il a utilisées pour tuer ces personnes ?
Procès qui me touche particulièrement, puisque l'une des victimes était ma collègue... Je crois que l'homme n'a donné aucune raison qui justifierait son geste. les familles doivent se contenter de ça...
C'est bien triste, et encore une fois, c'est des morts sur l'autel du pétage de câble d'un esprit perturbé et déviant... On ne peut que le déplorer et attendre le prochain...
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Lydie
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Elle le sera surement, mais je ne suis pas sur que cela puisse être satisfaisant. Je ne suis pas dans une logique de vengeance, je n'y vois pas de soulagement.
Mais il est vrai qu'une peine trop faible peut être une blessure supplémentaire pour les familles.
Quoi qu'il en soit, ça ne ramènera personne.
J'aimerais mieux qu'il soit fait quelque chose pour prévenir le fait qu'il y a de plus en plus de gens dont l'esprit vrille, mais visiblement, il n'y a aucune conscience de cette dérive. Les seules réponses qui sont apportées sont de l'ordre de "plus de fermeté". A part qu'un esprit qui vrille se fiche pas mal des éventuelles sanctions, puisqu'il n'y a plus de logique sociale, mais juste une logique personnelle déviante.
Aujourd'hui à 3:01 par 
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je suis révoltée que de tels actes puissent encore se produire dans notre société... les gens ont le droit de travailler en toute sécurité et de ne pas être victimes de violence au travail... c'est un droit fondamental qui doit être respecté !
