Délinquance des mineurs : les sanctions contre les parents bientôt durcies ?

"Que les parents tiennent leurs gosses."

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Jusqu'à trois ans de prison

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Neuf mois plus tard, lundi 15 avril, le média L'Opinion a dévoilé un projet de loi "relatif à la responsabilité parentale et à la réponse pénale en matière de délinquance des mineurs" porté par le ministre de la Justice, qui vise à "restaurer la parentalité". ️

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : en fait, c'est peut-être une bonne idée mais ça peut pas tout résoudre !! à mon avis, ben ouais, les parents ont un rôle à jouer dans l'éducation de leurs gosses, mais y'a tellement d'autres facteurs qui rentrent en jeu.... On peut pas juste pointer les doigts sur les parents sans regarder le reste non ? Peut-être qu'on devrait plutôt investir dans des programmes d'aide et des activités pour les jeunes pour les éloigner de la délinquance, non ?

Les parents sont un maillon important de l'éducation des enfants.
Mais il y a l'influence du net et des réseaux sociaux qu'il faudrait responsabiliser.
Aussi, la violence et l'influence des réseaux de la drogue qui peut influencer les jeunes esprits.
J'oublie surement d'autres choses.

C'est toute une société qui doit se remettre en question et cela rapidement pour que nos jeunes retrouvent de vraies valeurs.

Tout à fait !

Supprimer les allocations des parents d'enfant délinquants

Effet d'annonce, un de plus.
Légalement, on ne peut condamner quelqu'un pour le délit qu'aurait commis quelqu'un d'autre. Les juges feraient obstacle, les chambres sont déjà saturées, les prisons surpeuplées et le montant des amendes, l'idée même de punir ces familles d'une amende prête à sourire. Il est question de gens insolvables chez qui il n'y a rien à saisir et qu'on ne voit guère se soumettre à un bourrage de crâne aux fins de leur inculquer la bienséance parentale.
En face, ils connaissent pertinemment les failles du système. Une bureaucratie compliquée aux multiples intervenants au long d'étapes innombrables, ceci dans des administrations qui tournent cinq jours par semaine pour deux de boulot effectif, le reste étant dilapidé en parlottes et réunions, moins les vacances, moins les fériés et les ponts du mois de mai.
La suppression des allocs serait plus réalistes, mais là encore, ça supposerait la création de énièmes commissions relevant de quelle structure, quelle instance, se réunissant tous les quand ? Avec en face des éducs, des AS plaidant la cause des incriminés, de sorte à renvoyer les dossiers à la session suivante, etc.

Oui [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sans doute encore un effet d'annonce, mais que reste-t-il comme solution pour qu'enfin les parents prennent conscience qu'ils sont responsables de leurs enfants jusqu'à leur majorité et qui doit prendre le relais s'ils en sont incapables ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Pour les enfants, les mesures existent déjà : le placement en familles d'accueil. Pour les pré-ados et ados, c'est en effet un peu plus compliqué. Ce que je pointais, c'est l'entassement bureaucratique entre juridique, social, éducatif, trop d'intervenants, trop d'intermédiations, trop de paperasse, trop de débats, de parlottes, de réunions, encore des associations qui vont mettre leur grain de sel et par-dessus tout ça, une idéologie de l'excuse sur laquelle il serait temps de tirer un trait.

Je pense que les enfants à cet âge craignent plus les parents que les gendarmes , donc les responsabiliser en suspendant les allocs pour les délinquants ou récidives .
Les allocations en France sont versées en reconnaissance d'avoir eu des enfants , donc don mais aussi devoir de les élever correctement......

Oui c'est en effet une solution [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de suspendre les allocs aux parents qui démissionnent face à l'éducation de leurs enfants, mais il risque s'en suivre une levée de boucliers des assos soi-disant défendant les familles !

Ces gosses nont peur de rien ni de personne, c'est une exception française, sauf des caïds et des barbus qui les eduquent dans la rue à la haine de la France, des profs, de l'école, des policiers, etc...
Les anciens disaient

"La peur du gendarme, c'est le debut de la raison"

Ne sortez plus sans une arme de défense