INCIDENTS - Le calme est revenu à Moirans (Isère). Mardi soir, des membres de la communauté des gens du voyage ont provoqué des incidents afin que deux détenus puissent assister aux obsèques de leur frère et cousin. "Je n'avais pas d'autre choix", a plaidé la mère d'un des détenus.
Après une soirée de violences, le calme semble revenu à Moirans, en Isère. Mardi 20 octobre, des dizaines de membres de la communauté des gens du voyage ont semé le chaos aux alentours d'une route départementale et de la gare SNCF de cette commune de 8000 habitants. "Il s'est passé des choses inadmissibles dans ma commune", fulmine Gérard Simonet, maire de Moirans.
"J'ai tout fait pour les libérer"
En cause, la non-libération de deux détenus de la prison d'Aiton pour pouvoir assister aux obsèques d'un membre de leur famille, victime d'un accident de la route le week-end dernier. Interrogée par France Info, la mère d'un des détenus, explique qu'elle n'avait "pas d'autre choix" et avoir "tout fait pour libérer temporairement son fils", proposé "qu'il soit accompagné d'une forte escorte policière" pour l'occasion. "C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour qu'on m'entende", plaidant également que personne n'avait été blessé. Sans préciser quelle était son niveau d'implication dans les violences de la soirée.
METRO NEWS
je trouve celà incroyable
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie
Le membre suivant remercie pour ce message :
soledad
Merci pour les 12 ans de "Petite Feuille"
De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
Après la "violence " de la décision du patronat d'air France qui pourrait justifier les violences physiques de la part des syndicats, voici la "violence " d'une décision de justice qui va justifier la vraie violence de ces gens du voyage et de ces prisonniers... nulle doute que d'ici peu de temps, la violence des augmentations d’impôts et du chômage va justifier de fait une réelle violence contre l'autorité.. et personne ne trouvera rien à redire...en somme, la "violence" des décisions de ce gouvernement va bientôt justifier la violence d'une révolution.... mais cela, on le savait déja; la question est: quand et comment cette violence va s'exprimer
Une vive polémique a éclaté mercredi entre le gouvernement et l'opposition de droite, qui voit dans les violences survenues mardi à Moirans (Isère) un symptôme de la "faiblesse", voire de la "décomposition" de l'Etat. On peut se poser la question, les incidents de Moirans, une faillite de l’Etat ?