BIODIVERSITE L'ensemble des filières d’énergie renouvelable ont des impacts potentiellement négatifs pour les animaux, pointe la Fondation de recherche pour la biodiversité…
On parle beaucoup de la lutte contre le réchauffement climatique un peu moins de la nécessaire préservation de la biodiversité. Pourtant, ces deux nécessités vont de pair, l’essor des filières d’énergies renouvelables pouvant avoir des impacts négatifs sur la biodiversité. La Fondation pour la recherche sur la biodiversité invite alors à ne pas accorder de blanc-seing aux projets d’énergies renouvelables au seul motif qu’ils promettent de moindres rejets de CO2 dans l’atmosphère. « Je tiens à ce que la société française accorde autant d’importance à la reconquête de la biodiversité qu’elle en donne à la lutte contre le changement climatique. » Le message est de Nicolas Hulot, posté sur sa page Facebook cette semaine.
Pas facile de gérer l'impact négatif que produit l'être humain sur la planète. Quoi que nous fassions, nous faisons du tort. Chacun de nos gestes même les plus anodins comme se laver, pollue la planète. Le savon, les crèmes de soin sont autant d'éléments qui vont se retrouver dans les rivières impactant la faune et la flore. Nos produits de nettoyage, nos médicaments, nos façons de nous chauffer et même de cuisiner... nous sommes des milliards d'individus et chaque individu apporte son lot de pollution. Chaque fois que nous croyons trouver une solution miracle pour réduire cet impact négatif, on finit par découvrir que c'est pire encore.
C'est désespérant. Quoi que nous fassions, nous détruisons notre environnement.
Je trouve Hulot trop extrême. Il nous parle de quelques oiseaux aux pied des éoliennes ... que préconise t-il, de les supprimer et de construire d'autres centrales nucléaires ?
Ce ne sont pas quelques oiseaux Pauline mais des centaines de milliers. Sachant que certains passereaux sont en voie de disparition, c'est important. Non, il préconise de pousser plus avant les recherches et de ne pas négliger l'impact des différentes technologies sur la biodiversité.
Il y a plein d'éoliennes par ici. Il y a même un parc éolien qui alimente toutes les infrastructures d'une petite ville près de chez moi. Les avions, les villes polluées ... ne tuent-ils pas bien plus d'oiseaux que les éoliennes ?
Ce que je reproche à Hulot, c'est de mettre en avant des "effets secondaires" anecdotiques, au détriment du bénéfice que ça apporte, en contre partie
Oh Pauline, la mort de passereaux, de chauve-souris n'est pas une anecdote mais une véritable catastrophe car elle introduit un dérèglement de l'ordre des choses de la nature avec une explosion à venir de certains insectes tels les moustiques qui amèneront des maladies. Il est essentiel de lutter contre ça.
Il y a aujourd'hui de nouvelles éoliennes qui arrivent sans pales en forme de tubes qui vibrent au vent. A voir ce que ça donne mais les choses évoluent avec la recherche. Il est important de prendre en cause tous les facteurs et tous les impacts dans toutes nouvelles technologies
Oui, il est important de mesurer les impacts des nouveautés et de les améliorer, mais je n'aime pas les discours extrêmes de ce monsieur, qui voyage allègrement en avion ou en train, sans nous mettre en avant le nombre d'oiseaux tués par ces moyens de locomotion.
Je ne conteste pas les méfaits, je conteste la mise en avant de faits, seulement quand ça arrange et c'est ce que fait ce prétendu défenseur de la nature.
Je ne suis pas d'accord avec toi à propos de Nicolas Hulot, Pauline. Il a été l'un des premiers à faire découvrir la nature aux gens, notre impact aussi. Il nous a montré les méfaits de l'humain sur elle. Et s'il s'est parfois trompé, s'il a parfois pris un 4X4 par le passé ou un ULM... pour nous montrer les choses, il est le premier lanceur d'alerte français.
Il était largement payé par une chaîne de TV pour nous faire découvrir le monde. J'aimais beaucoup ses émissions et je trouve qu'il avait le profil pour les animer.
J'aimais bien l'animateur, je n'aime pas les méthodes du ministre qui consistent à tirer la sonnette d'alarme sur des broutilles, pour ne pas avoir à dénoncer de vrais problèmes écologiques.