Dix mois après le report inattendu de son procès, Georges Tron, maire de Draveil (Essonne) et ex-secrétaire d'Etat, revient, à partir de mardi 23 octobre, devant les assises de Seine-Saint-Denis, aux côtés de son ancienne adjointe à la Culture, Brigitte Gruel. Tous les deux sont accusés de viols et agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales, Virginie Ettel et Eva Loubrieu, qui disent avoir été incapables de s'opposer, tétanisées face à leurs employeurs. Le procès doit durer quatre semaines et cinquante-cinq témoins ainsi que huit experts devraient être entendus.
Ma vie n'est rien depuis 2006. Je survis." La voix rauque d'Eva Loubrieu résonne dans la pièce où nous la rencontrons, lundi 8 octobre. Les jambes croisées et le visage fermé, elle raconte son quotidien brisé, sa vie qui a basculé le jour où elle est entrée dans la permanence parlementaire de Georges Tron. Douze ans plus tard, le maire de Draveil (Essonne) et son ancienne adjointe à la Culture, Brigitte Gruel, sont renvoyés devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis. Après un report du procès en décembre 2017, ils sont jugés pour viols et agressions sexuelles du mardi 23 octobre au vendredi 16 novembre. Tous deux contestent tous les faits et clament leur innocence.
viol en réunion ? un GRAND détraqué mental aux commandes d'un secrétaire d'État à la Fonction publique dans le gouvernement Fillon... on pourrait dire que c'est d'une banalité... ce genre de type à la conscience toujours tranquille !
"Tétanisée"" .... Désolée mais être a ce point et si longtemps, je ne comprends pas ces dames ... Où elles parlent de la permanence parlementaire du Monsieur , ce n'est donc pas en tant que Maire de Draveil ...
"Tétanisée"" .... Désolée mais être a ce point et si longtemps, je ne comprends pas ces dames ... Où elles parlent de la permanence parlementaire du Monsieur , ce n'est donc pas en tant que Maire de Draveil ...
C' Est comme les femmes battues c'est le meme syndrome c'est comme ceux comme la Corée du nord qui subissent la dictature et la loue ? le cerveau est tres compliqué on ne connait pas tout ses fonctions .
Il est quand même pas net Georges Tron... Il y a quelque chose de vraiment malsain dans tout ça et il a eu des fonctions politiques haut-placées. S'il a bien fait ce dont il est accusé, il doit être condamné, point barre.
Après pour ce qui est du fait que ces femmes n'aient pas pu réagir, parler, je suis de l'avis de Sauveur.
L'audience a été suspendue dans la foulée et reprendra mercredi.
"C'est un enfer depuis sept ans", avait dit un peu plus tôt son ancienne adjointe.
"J'ai été la proie de vengeances professionnelles, personnelles, de jalousie. (...) Tout ça a été orchestré par les deux plaignantes (...) et des ennemis politiques"..... actu-orange ICI
Georges Tron est jugé depuis mardi 23 octobre à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour viols en réunion. Un premier procès avait été renvoyé après de nombreux incidents. Les plaignantes, deux anciennes employées, parlent de massages plantaires se terminant par des attouchements.
Mardi 23 octobre au matin, Georges Tron est arrivé à l'audience avec la même stratégie de défense. "Georges Tron s'est très peu exprimé dans la presse. Il a toujours eu la même position, il conteste les faits qui lui sont reprochés. Il est à cet instant présent présumé innocent, même si beaucoup l'ont oublié", rappelle Éric Dupond-Moretti, son avocat
mise à jour Suivez la troisième journée du procès de Georges Tron, accusé de viols et agressions sexuelles
Georges Tron, ancien et secrétaire d'Etat et actuel maire de Draveil (Essonne), est jugé depuis mardi, à Bobigny, au côté de son ancienne adjointe Brigitte Gruel. Ils sont accusés par deux employées municipales de viols et agressions sexuelles en réunion. Mardi, Georges Tron a clamé être "totalement innocent". Plusieurs témoins doivent être entendu, jeudi 25 octobre, dont une "victime fantôme", ancienne assistante parlementaire de Georges Tron.
Une "victime fantôme" entendue jeudi. L'expertise psy se poursuit, jeudi, avec l'audition de Roland Coutanceau, expert psychiatre. Plusieurs témoins doivent également être entendus, dont l'un, surnommé "victime fantôme". Il s'agit de Lucile Mignon, ancienne assistante parlementaire de Georges Tron, qui avait d'abord pris sa défense avant de porter plainte contre lui pour harcèlement moral.