Lyon : quatre blessés dans une attaque au couteau

encore un coup de l'extrême droite fasciste

ou d'un déglingué du cerveau

Il suffit de lire l'article:

Citation :

La préfecture précise qu'il "a fait l'objet de plusieurs hospitalisations en raison de problèmes psychiatriques"

Attention aux raccourcis Papa, ils peuvent parfois mener sur une falaise ; d'autant plus que rien en ce sens n'est mentionné dans l'article source.

Pluton a écrit:

Attention aux raccourcis Papa, ils peuvent parfois mener sur une falaise.

et dans ce cas on arrêtera de ramer pour ne pas l'attaquer

Les gens vont mal, de plus en plus !
Parfois ils retournent leur mal-être et leur violence contre eux ou contre leurs proches, mais parfois c'est contre n'importe qui. C'est une situation bien malheureuse, et il ne semble pas y avoir de prise de conscience au niveau des pouvoirs publics...

je suis vraiment en colère contre les services psychiatriques !! ils devraient garder leurs patients à l'hôpital au lieu de les laisser dehors ! On voit les conséquences de ces décisions irresponsables.... Je ne comprends pas comment quelqu'un avec des problèmes psychiatriques sérieux peut être relâché sans surveillance?!! Les autorités doivent prendre leurs responsabilités pour éviter que ça ne se reproduise. Tout mon soutien aux blessés....

dans ce cas il faudrait enfermer presque le moitié de la population

les services psy n'ont pas la place ni les médecins pour surveiller toute cette population

papacoz a écrit:

dans ce cas il faudrait enfermer presque le moitié de la population

les services psy n'ont pas la place ni les médecins pour surveiller toute cette population

possible que les services psy soient débordés et manquent de moyens, mais il y a des cas où laisser des patients dehors est vraiment dangereux ! Ce n'est pas une question d'enfermer tout le monde, mais de mieux évaluer les risques et de trouver des solutions adaptées... il faut plus de ressources pour la santé mentale et une meilleure coordination entre les services pour éviter ces drames !!

Il faut peut-être tout simplement arrêter de couper les budgets aux services médicaux, et encore plus à la psychiatrie !

Lupino a écrit:

Il faut peut-être tout simplement arrêter de couper les budgets aux services médicaux, et encore plus à la psychiatrie !

tout à fait !!

Lydie a écrit:

je suis vraiment en colère contre les services psychiatriques !! ils devraient garder leurs patients à l'hôpital au lieu de les laisser dehors !  On voit les conséquences de ces décisions irresponsables.... Je ne comprends pas comment quelqu'un avec des problèmes psychiatriques sérieux peut être relâché sans surveillance?!!  Les autorités doivent prendre leurs responsabilités pour éviter que ça ne se reproduise. Tout mon soutien aux blessés....

Heu, les personnes ne sont internées (et bien heureusement) que lorsqu'elles ont des "crises" ou en ressentent le besoin. Le séjour en service psy est fait pour (autant que possible) soigner et éviter que la personne ne soit dangereuse envers elle-même ou les autres.
Il y a ensuite un suivi régulier, mais dans la plupart des cas, une rechute ou une crise se fait brutalement et pas pendant une séance chez le psy.

On ne peut pas tout rejeter sur l'hôpital, surtout pas ça. S'il n'y a pas de décision de justice ou d'avis médical qui fait que cette personne doit être détenue en établissement spécialisé, c'est que la personne ne semble pas dangereuse. On ne sait d'ailleurs pas quelles ont été les causes des précédents passages en psy de cette personne, c'était peut-être "juste" pour des épisodes délirants ou des TS (qui dans ce cas ne mettent que cette personne en danger).

Ton raisonnement, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], c'est que si tu passes plusieurs fois à l'hosto pour des fractures, on t'enferme dans ta chambre ad vitam æternam pour que tu ne te casses plus rien ? Le dentiste t'attache à son fauteuil quelques années si tu as eu plusieurs caries ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] oui mais je pense que dans certains cas, comme celui-ci, il y a un réel problème de sécurité publique. Même si les personnes ne sont internées que lorsqu'elles sont en crise, il semble qu'il y ait des lacunes dans le suivi post-hospitalisation... ça ne signifie pas enfermer tout le monde pour un oui ou un non, mais améliorer le suivi et évaluer les risques avec plus de précision.... On ne peut pas ignorer les conséquences tragiques qui peuvent découler d'une libération sans surveillance..... et puis, on ne peut pas comparer l'hospitalisation psychiatrique à des séjours à l'hôpital pour des fractures ou des caries hein

J'ai volontairement grossi le trait avec mes contre-exemples, mais le problème avec les soucis psychiatriques, c'est qu'on ne peut que très rarement les évaluer à l'avance, avant que les plus graves n'arrivent.
Interner les gens parce que "peut-être que...", c'est du minority report.

Une personne peut avoir des faiblesses psy, plusieurs dépressions graves, et ne jamais rien faire d'irréparable.
De même qu'une personne tout à fait saine peut tout d'un coup péter les plombs.

papacoz a écrit:

encore un coup de l'extrême droite fasciste

ou d'un déglingué du cerveau

Bonjour Papacoz,

C'est qui en France l’extrême droite fasciste;
Le RN , Reconquête, ou qui d'autre auquel cas,
Pour moi ce sont ces deux partis qui sont considérés comme tel.

Tout patient hospitalisé en psychiatrie,
n'est pas spécialement dangereux.
Il y a plusieurs services sans doute oui.
J'ai des amies ayant été hospitalisées, suite à des problèmes spécifiques,
et elles n'étaient pas dangereuses, ni n'auraient fait de mal à personne,
ni Elles n'avaient un seul instant perdues l'esprit.

Par contre, concernant cet individu, l’Hôpital psychiatrique
qui le recevra dans l'un de ses services, est quelque part à plaindre,
vu que cette personne est dangereuse. Tout en supposant bien-sur ils sauront le calmer,
Pour combien de temps ? Et ensuite (après) Sera-t-il relâché dans les rues,
avec bracelet électronique, ou pas. Là auquel cas, il risque de reproduire un nouvel acte.

Roro1er a écrit:

J'ai volontairement grossi le trait avec mes contre-exemples, mais le problème avec les soucis psychiatriques, c'est qu'on ne peut que très rarement les évaluer à l'avance, avant que les plus graves n'arrivent.
Interner les gens parce que "peut-être que...", c'est du minority report.

Une personne peut avoir des faiblesses psy, plusieurs dépressions graves, et ne jamais rien faire d'irréparable.
De même qu'une personne tout à fait saine peut tout d'un coup péter les plombs.

oui, je comprends tes arguments, mais il est crucial de trouver un équilibre entre la protection du public et le respect des droits individuels... mais il est indéniable que des améliorations sont nécessaires dans le suivi des personnes souffrant de problèmes psychiatriques pour prévenir les situations dangereuses......

Cette personne devait pas sortir sans surveillence puisqu'il y avait un risque de dangereusité.
Il serait temps que les soins psychiatrique soient mieux structurer et aie des moyens correcte pour le soins des malades au lieu de les laisser dans la rue et que d'autres drames arrivent.
Vous verrez jamais ou très rarement ce type d'evénement en Suisse.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Les psys dénoncent l'état de faillite de la psychiatrie en France, et ça ne date pas d'hier. Déjà en 1992, on a arrêté de former des infirmiers spécialisés (on les appelait des infirmiers psy). Depuis, ce sont des DE formés "sur le tas". Affectés d'autor dans les services et hôpitaux psy, quand ils débutent et qu'il y a besoin d'effectifs, volontaires lorsqu'ils se sentent motivés par cette discipline.
Un patient présentant une pathologie sévère et chronique est en principe suivi, à la sortie de l'hôpital, en Centre Médico-Psychologique (la "psychiatrie de secteur" mise en place dans les années 70) où il voit régulièrement un praticien et où lui sont prodigués des soins (renouvellement d'ordonnance, piqûre retard) et où il peut suivre éventuellement une psychothérapie, prendre part aux activités d'insertion de l'hôpital de jour.

Cela, c'est sur le papier. Car il y a une pénurie de crédits que l'on doit aux politiques régressives européistes, cela implique donc des problèmes de sous-effectifs, et la désertification médicale fait que cette psychiatrie de secteur, naguère efficace, a du mal à disposer de praticiens et à trouver des psychologues cliniciens, lesquels étaient naguère rémunérés par la DDASS, ce qui n'est plus le cas actuellement où certains sont salariés du privé quand ils ne sont pas sous statut d'auto-entrepreneurs (!).

Notez qu'hors d'une injonction de soins prononcée par un juge, un patient, quel que soit son état mental, n'est nullement contraint de satisfaire à un suivi. Comme me le disait un jour un psychiatre que j'avais consulté lors d'une période de spleen assortie d'insomnie sévère : "Je ne reçois jamais de fous, ceux-là pensent très bien se porter et ils ne consultent pas !".

J'ai eu une compagne qui a travaillé dans le milieu jusqu'à sa retraite et qui me décrivait le quotidien d'un service psy, son fonctionnement, les nominations au fil des années de responsables chargés d'alléger les coûts en rognant sur la qualité du service, la longueur des séjours, indépendamment de l'état des patients...

Lydie a écrit:

je suis vraiment en colère contre les services psychiatriques !! ils devraient garder leurs patients à l'hôpital au lieu de les laisser dehors !  On voit les conséquences de ces décisions irresponsables.... Je ne comprends pas comment quelqu'un avec des problèmes psychiatriques sérieux peut être relâché sans surveillance?!!  Les autorités doivent prendre leurs responsabilités pour éviter que ça ne se reproduise. Tout mon soutien aux blessés....

En fait l'article précise bien "La préfecture précise qu'il "a fait l'objet de plusieurs hospitalisations en raison de problèmes psychiatriques". Fabienne Buccio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, précise que le suspect était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire (OQTF) prise par la préfecture de la Vienne en 2022."

Une réforme des soins psychiatrique et augmenter les moyens financier seraient pas de trop.
Il faut encore combien de drame pour que les politiciens bougent leur c.l ?