Deux plaintes pour viol déposées contre la secrétaire d'État Chrysoula Zacharopoulou

Rappel du premier message :



Selon nos informations, deux plaintes pour viol ont été déposées contre la secrétaire d'État, Chrysoula Zacharopoulou, en charge du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux. Les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue.

C'est le 25 mai qu'une première plainte a été déposée. Le parquet de Paris indique à Marianne qu'une enquête a été ouverte, deux jours plus tard, le 27 mai pour « déterminer si les faits sont susceptibles de tomber sous le coup d'une qualification pénale ». Les investigations ont été confiées à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). source

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Invraisemblable ! Mais c’est quoi ce gouvernement de pervers ?!?

venant de cet avocat, J'ai trouvé cette remarque très juste,:

Alain Jakubowicz : "Le manque de tact d’un gynécologue ne fait pas de lui un violeur"

Je n'ai plus le lien, mais j'ai lu dans un article que le seul moyen de porter une plainte contre un gyné, c'était la plainte contre viol. Rien d'autre n'est prévue dans la loi.
Je pense que c'est ce qu'on utilisé ces plaignantes parce qu'elles n'avaient pas le choix, et que c'était le seul moyen d'être entendu.

Mais la définition légale du viol ne dit pas non plus que l'intention doit être purement sexuelle.

Donc ces plaintes utilisent un vide juridique. C'est justement l'occasion de le combler, et de définir les actes de ces professionnels de santé quand ils sont fait hors du respect du patient ou de la patiente.

De mémoire , la définition d'un viol suppose toutes pénétrations sans consentement .
Un médecin (autant qu'un chirurgien) a le devoir et obligation d'informer sa patiente sur tout acte intrusif .
Auquel elle donnera son consentement - ou pas .

Les lois , procédures et protocoles existent .

Quand il y a rupture dans la chaîne du consentement : il s'agit bien d'atteinte à l'intégrité de la personne : donc de viol .
Peu importe les excuses invoquées par le médecin mis en cause .

Trop de gynécos - consultés par de toutes jeunes filles - sont passés au travers des trous de la raquette .
Sans jeter un discrédit sur toute la profession , il est temps de se rendre compte que les "vieux beaux" attirés par les jeunettes sont légions , à tous les étages , dans toutes les classes sociales , dans tous les métiers ... et même juste chez soi .


Alain Jakubowicz : "Le manque de tact d’un gynécologue ne fait pas de lui un violeur"

Et pourtant si !

Exposer son intimité , même à un soignant , n'est pas aussi simple qu'on voudrait le faire croire .
Plus encore dans cette situation : le tact et la bienveillance sont de rigueur .
A défaut : il s'agit bien d'une agression !

Une chappe de plomb pèse encore sur les "curés , instituteurs , médecins" : une omerta vieille de décennies , entretenue par nos mères et grand-mères .

Ce temps là est révolu .

Aujourd'hui , la parole est enfin devenue une arme pour sortir du silence .

Tous ces "bourgeois" pouvaient agir en toute impunité : grâce aux réseaux sociaux (peut-être leur seule utilité) , ils vont enfin être confrontés à tous leurs vices et déviances .

En cette période de FIERTES , c'est heureux ^^ .

Franchement faut arrêter de vouloir faire passer les Gynecos et autres spécialistes comme des violeurs ou des agresseurs.
Certes il peut y avoir des indélicats ou brutaux (bien que ce mot est un peu fort, car l’examen en soi est sensible et plus on stresse plus c’est délicat et nous avons toutes un degré de sensibilité ou à la douleur diffèrent) mais il ne faut pas en faire une généralité.
Pour le consentement …. À part pour les jeunes qui doivent être informés de ce geste intrusif en gynécologie ou éventuellement pour toute personne qui n’aurait jamais eu cet acte, ensuite on sait à quoi nous attendre non ?
Signer un consentement ou sorte d’accord tacite, qui va le lire jusqu’au bout éventuellement rebrousser chemin
… cela n’empêchera pas que l’acte soit sensible.
Dans le médical il y a des gens qui font des actes compliqués sans douleur et d’autres qui sont je dirais moins doués et que vous n’avez pas envie de revoir si vous devez le refaire. Il y a des infirmières qui vont piquer à trois reprises pour trouver une veine et d’autres une fois suffira etc etc…

Personne ne fait une généralité. On explique simplement que ce n'est pas impossible et que ça peut arriver. Quand il y a introduction sans prévenir et sans consentement c'est un viol.

Encore heureux que la majorité des praticiens n'agit pas comme ça !

Hanaé a écrit:

Franchement faut arrêter de vouloir faire passer les Gynecos et autres spécialistes comme des violeurs ou des agresseurs.
Certes il peut y avoir des indélicats ou brutaux (bien que ce mot est un peu fort, car l’examen en soi est sensible et plus on stresse plus c’est délicat et nous avons toutes un degré de sensibilité ou à la douleur diffèrent) mais il ne faut pas en faire une généralité.

pourquoi tant de déni?

Hilda a écrit:

...

Quand il y a introduction sans prévenir et sans consentement c'est un viol.
...

je ne comprends pas votre acharnement contre le corps médical...
et après on va s'étonner qu'il y ait de moins en moins de praticiens !
moi ça ne m'étonne pas du tout.

et vu le nombre d'"invités" qu'il y a sur le forum, je m'étonne que certains ne viennent pas exposer leur point de vue.

Les toutes jeunes filles sont généralement accompagnées par leur mère pour ce genre d'examen,
et une adulte sait à quoi s'attendre !

Alors arrêtez de diaboliser ce métier.

Fin de la discussion pour moi.

Je crois en fait que personne ne se comprend (ou ne veut comprendre).

Je n'ai lu aucune personne sur ce topic qui s'est acharné sur le corps médical, absolument personne, mais seulement sur certaines pratiques douteuses.

Il y a un delta énorme entre le fait de dénoncer certaines pratiques spécifique, et le fait de considérer que tout les praticiens font comme ça.
Ce n'est quand même pas difficile à comprendre...

A aucun moment il a été dit que les gyné étaient tous des salauds ! il faut arrêter de comprendre ou de pousser les choses à l'extrême quand ce n'est pas le cas... ca n'a pas de sens !

Je vais vous donner un exemple personnel très simple :

Je suis très angoissée des actes gynécologiques du fait de mes 3 accouchements qui se sont mal passés et où j'ai failli laisser la peau. Mais je le sais.
Mon dernier acte gynécologique était de me faire gonfler l'utérus avec du gaz pour envoyer un liquide dedans ensuite. Un truc déjà pénible rien qu'à l'imaginer...
J'ai prévenu le praticien que j'étais très inquiète au moment du début de l'acte, il n'a même pas lever les yeux vers moi et quand il a vu que j'étais en larme pendant ce soin douloureux, il a rigolé.

Le problème c'est quoi dans ce cas ? Ce n'est pas que l'acte ait été douloureux, car je supporte bien la douleur et on n'a pas le choix, mais que ce sale con ait rigolé et se soit foutu de ma gueule parce que j'étais terrifiée !

J'aurais juste voulu que ce type ne rigole pas ! Est-ce que c'est trop demander ?

C'est sur ce genre de situation complètement insensée et intolérable que je trouve que c'est normal qu'il y ait une mise en lumière, et éventuellement un texte de loi qui mette un cadrage clair. Même si à mon sens, ce n'est pas un viol.

je suis tombée sur cet article très intéressant... ici

Rien n’est obligatoire. Une femme peut, si elle ne souhaite pas être examinée, en faire part “en début de consultation”. Même si elle accepte l’examen clinique, celui-ci peut être interrompu “dès que la patiente en manifeste la volonté”. “Aucune pression, en cas de refus, ne sera exercée sur elle” .......

[...]

la parole s’est libérée autour des violences obstétricales et gynécologiques. Selon le Haut Conseil à l’Egalité, qui a consacré un dossier à ce sujet en juin 2018, les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical sont “des gestes, propos, pratiques et comportements exercés ou omis par un.e ou plusieurs membres du personnel soignant sur une patiente au cours du suivi gynécologique et obstétrical et qui s’inscrivent dans l’histoire de la médecine gynécologique et obstétricale....

..........

2018... c'est tellement récent ! Avant c'était invisible, et c'est pour ça que c'est bien d'en parler.

Majorelle a écrit:

2018... c'est tellement récent ! Avant c'était invisible, et c'est pour ça que c'est bien d'en parler.

tout à fait

J'ai moi-même quelques contes dans mon livre de vie dans le domaine relation et examens pas faciles tel coloscopie, faite sans anesthésie et dont le chirurgien durant l'acte parlait de sa partie de chasse au chevreuil, imaginez ma position, et 3 toubibs présents... la honte ! et c' est moi qui pleurais de douleurs et de honte de mes fesses écartelées (et je pense que certains même sur ce forum en rit ou sourit).... Alors quand va-t-on respecter la femme ! ?

camélia a écrit:

venant de cet avocat, J'ai trouvé cette remarque très juste,:

Alain Jakubowicz : "Le manque de tact d’un gynécologue ne fait pas de lui un violeur"

venant de l'avocat de BHL, je n'y porte aucun crédit [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

uzeste a écrit:

camélia a écrit:

venant de cet avocat, J'ai trouvé cette remarque très juste,:

Alain Jakubowicz : "Le manque de tact d’un gynécologue ne fait pas de lui un violeur"

venant de l'avocat de BHL, je n'y porte aucun crédit  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Mais en fait, ce n'est pas à nous, ni à Mr tout le monde à trancher cette question, c'est au législateur.

Est-ce que la brutalité gynécologique et le non respect du consentement lors d'un acte médical qui implique une pénétration des organes sexuels est assimilé à un viol ? C'est à la loi de répondre. Pour l'instant, cette question n'est pas tranchée.
Par contre la loi telle qu'elle est actuellement rédigée n'exclue pas les actes médicaux... D'où la possibilité de porter plainte pour viol...

Mais j'ai quand même l'impression que la question va rester en l'état...

Ceci dit, viol ou pas, ce n'est pas normal de se sentir bafoué en sortant d'un examen médical. Donc j'espère que la question va au moins servir à ce genre de prise de conscience.