La situation est pour le moins préoccupante. À 12 ans, près d'un enfant sur trois a déjà été exposé à du contenu pornographique, rappelle le site gouvernemental «Je protège mon enfant». Pour interdire le porno en ligne aux mineurs, une «attestation numérique» de majorité sera requise dès septembre prochain pour accéder à ces plateformes source
Il est vrai que dans notre société actuelle, la sexualité est de plus en plus présente et accessible, notamment grâce à internet... donc les parents doivent partir du principe que leur enfant regarde du porno, mais cela ne signifie pas qu'ils doivent laisser faire !!
la question de la censure des contenus pornographiques est complexe... d'un côté, il est important de protéger les enfants et les adolescents des contenus violents, sexistes ou encore misogyne, qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur leur développement et leur vision de la sexualité et d'un autre côté, la censure peut être perçue comme une atteinte à la liberté d'expression et peut même parfois aggraver la situation en poussant les jeunes à chercher des contenus encore plus extrêmes !!
Alors, quelle est la solution ?
Pour moi, la solution est de sensibiliser les jeunes à la sexualité de manière globale, en leur apprenant à respecter leur propre corps et celui des autres... la communication et l'éducation sont des éléments clés pour lutter contre une sexualité violente, sexiste ou misogyne!!!
Alors la censure des contenus pornographiques est-elle la solution pour lutter contre une sexualité violente, sexiste ou encore misogyne ?
Je suis tout à fait d'accord : on ne peut que partir du postulat que un jour ou l'autre, notre enfant sera confronté au porno, tôt ou tard, volontairement ou non, et il faut le préparer. Autant les filles que les garçons, pour qu'ils sachent d'avance que ce n'est pas la vraie vie.
L'avènement du porno a beaucoup changé les rapports humains, bien plus que ce qu'on croit, et je le déplore. Mais on peut essayer de compenser. Je ne dis pas qu'il ne faut pas en regarder, ou que c'est mal de le faire. mais la dérive que ça a entrainé est réelle, dans plein de domaine, les attendus sexuels qu'on imagine, l'épilation, le comportement, etc...
Par contre, tenter de censurer, je n'y crois pas du tout, et ça peut même avoir l'effet inverse.