Touchers vaginaux et rectaux : trois questions pour comprendre la polémique
Une cinquantaine de médecins, journalistes et féministes dénoncent l'enseignement aux jeunes médecins du toucher vaginal ou rectal sur des patients anesthésiés. Certains praticiens défendent l'intérêt de la pratique.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une cinquantaine de médecins, journalistes et féministes ont dénoncé, le 6 février 2015, l'apprentissage des touchers vaginaux et rectaux sur des patients anesthésiés (photo d'illustration). (GARO / PHANIE / AFP)
"Doit-on enseigner aux jeunes médecins le toucher vaginal ou rectal sur des patient-e-s endormi-e-s au bloc ?" Une cinquantaine de médecins, journalistes et féministes ont publié, vendredi 6 février, une tribune dénonçant des pratiques "faisant fi" du consentement des malades.
Les touchers vaginaux ou rectaux sur des patients endormis sont-ils courants ?
Un médecin cité dans l'un des documents dévoilés par Metronews affirme ne pas "connaître l'existence" de ce carnet. Praticien à Lyon-Sud, il assure également ne pas avoir eu connaissance d'une "telle pratique" au sein de son établissement. Des allégations fermement démenties par l'hôpital : "Il n'a jamais été organisé de formation sur des patientes endormies (...) Ce n'est pas possible, ce n'est pas éthique, ce serait inacceptable", affirme le chef du service de Lyon Sud, François Golfier.
Si il a pathologie, il suffit de demander, pas plus compliqué que cela...rien à voir avec ces touchers sur des patient(e)s anesthésiées, non informé(e)s au préalable, ces actes qui peuvent traîner dans le subconscient longtemps après, créer un trouble sans que le patient sache pourquoi.