Le détail du « plan B » d’Air France

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Lundi 5 octobre, qui a été interrompu dans la matinée par des violences, et ajourné.  Après la confirmation de la possible suppression de 2 900 postes, la situation avait brutalement dégénéré, avec l’agression du DRH, poussant gouvernement, direction et syndicats à appeler au calme. De nouvelles discussions pourraient avoir lieu prochainement entre direction et syndicats.

Fermeture de lignes. Air France a annoncé une réduction de 10 % de son activité long-courrier. La compagnie aérienne a aussi détaillé aux délégués syndicaux sa volonté « de réduire ses capacités de manière saisonnière ». Vingt-deux lignes pourraient être fermées ou voir leurs fréquences réduites d’ici à 2017.

En 2016, la compagnie procédera surtout à la baisse de la fréquence sur certaines destinations et à ce qu’elle nomme la « saisonnalisation » de son offre. En pratique, la direction veut adapter sa flotte et le nombre de ses dessertes au flux de passagers ; plus nombreux en été et plus rares en hiver.

LE MONDE

Mis à jour 06.10.2015


Vive tension au siège d'Air France à Roissy ce lundi. La réunion du Comité central d'entreprise d'Air France a tourné court lundi après la confirmation de la suppression de 2900 postes. Le directeur des ressources humaines, Xavier Broseta, a été violemment pris à partie par des des salariés en colère de la compagnie qui lui ont ont arraché la chemise. Pierre Plissonnier, responsable de l'activité long courrier d'Air France, a également été agressé. Les deux hommes ont dû fuir en escaladant un grillage.



Manuel Valls scandalisé, la presse étrangère sidérée… Des manifestants ont envahi le siège de la compagnie Air France hier et interrompu la réunion du Comité central de l’entreprise. Des dirigeants ont été malmenés et se sont vus arracher leur veste et chemise. Ces incidents ont également fait 7 blessés, dont un grave.

Valls qualifie de "voyous" les auteurs de violences à Air France , d'accord ou pas d'accord ?

Faut-il licencier les salariés-agresseurs?

Vos réactions ...

La violence n'a pas sa place dans une négociation, qu'elle soit syndicale ou politique. Ça devient récurrent cette façon de régler son problème en filant des gnons à gauche et à droite.
On démolit des portiques, on brûle et saccage des bureaux, du matériel,
et maintenant on tabasse des gens. Le comble est que certains délégués parviennent à trouver cela "normal" quand on perd son boulot !!!! Et puis quoi encore, demain ils pourront tirer dans le tas comme aux USA sous prétexte de perte de revenus ? D'ailleurs, que je sache, personne n'est encore officiellement mis à la porte. La direction parle de licenciement certes mais même s'il s'agit de propos inappropriés, ce ne sont QUE des paroles, probablement pour faire bouger les choses.
Les syndicats français ont une curieuse conception des négociations, en tout cas dans ce type d'entreprises.
Que le Gouvernement commence par ne plus nommer à la tête de ces entreprises, des gens téléguidés qui ne connaissent rien au monde professionnel ni au quotidien des gens qui les composent.

La violence ne résout rien

Manuel Vals a fort à faire depuis qu'il est Premier Ministre

Il a du caractère, il a l'autorité, la volonté, et le savoir faire

Il aura malgré cela bien du mal à temporiser la violence en
France, sous tous ces angles

Si on laisse passer cette affaire sans licencier
Qu'en sera de l'avenir.
Les conflits , tous conflits n'ont rien à être résolus
par des coups.

Mais ou va-t-on