Violences obstétricales .... M.Schiappa ...

Ma fille est sage-femme. Nous en avons parlé. Très récemment, l'hésitation à pratiquer l'épisiotomie a valu une grave déchirure à une patiente d'une de ses collègues. Quand la femme a une déchirure allant du vagin à l'anus, j'aime autant vous dire que les problèmes sont plus sérieux que mettre 3 ou 4 points à la suite d'une épisio. J'en ai eu une et je ne m'en plains pas. Je n'ai pas ressenti ça pour une humiliation, ni pour une agression.

N'oublions jamais qu'un accouchement n'est pas banal. Les risques existent toujours même de nos jours alors ne fustigeons pas les obstétriciens.

Le ressenti des femmes est aussi différent. Certaines femmes sont totalement en panique lors de l'accouchement et sont complètement ingérables. C'est arrivé à ma pharmacienne mais qui elle a eu la présence d'esprit d'accepter la situation après. Sauf que certaines de ces femmes ne peuvent pas accepter leur mouvement de panique et préfère se déculpabiliser en rejetant la faute sur le personnel médical.

Aujourd'hui les femmes arrivent à la maternité avec un projet d'accouchement. Elles ont idéalisé ce moment et souhaitent tout gérer : la position, la musique, le temps de souffrance, les exercices préparatoires, le moment où on leur met la péridurale.... sauf que rien n'est prévisible et pour certaines, il est impossible de faire selon leur désidérata.

Chaque femme est différente ma belle fille a eu une déchirure elle n'en a pas de séquelle , ma nièce a eu une épisiotomie la cicatrice reste douloureuse.

Les personnels de santé font au mieux selon leurs ressentis et leurs expériences.

Violences obstétricales, épisiotomie: Les gynécologues s'insurgent après les déclarations de Marlène Schiappa

MATERNITE « Non Madame la secrétaire d’État, les obstétriciens ne maltraitent pas leurs patientes et entendent à leur tour ne pas l’être par une secrétaire d’État mal informée », taclent les gynécologues...

Mis à jour le 25/07/17 à 12h31

Bataille de chiffres entre le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) et Marlène Schiappa. Le CNGOF a protesté lundi contre « les informations fausses » relayées par la secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, qui a affirmé qu’il y avait « 75 % d’épisiotomies » en France et commandé un rapport sur les violences obstétricales.
« Non Madame la secrétaire d’État, les obstétriciens ne maltraitent pas leurs patientes et entendent à leur tour ne pas l’être par une secrétaire d’État mal informée », écrit lundi le président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), le professeur Israël Nisand.

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Encore une ministre qui veut faire le buzz et qui ne travaille pas son dossier. Mme la Ministre vérifiez vos infos et ne croyez pas n'importe quelle ânerie qui passe