Une question au sujet des thèmes, sujets...

- Dans la rubrique dédiée à la littérature il y a bien "Que lisez vous en ce moment" ... Mais où placer, en fait, des fiches de lecture (des commentaires avec image du livre, résumé, 4ème couverture, analyse personnelle) ?

-Dans la rubrique dédiée aux sciences de la vie et de la terre et à l'écologie, comment placer des textes purement et uniquement scientifiques, des études consécutives à des recherches que l'on a faites, ou encore des textes ou des articles ayant trait aux technologies, aux découvertes, à l'astronomie, à la géographie, à la préhistoire (pour l'Histoire il y a bien une rubrique Histoire-mais pour la préhistoire notamment lointaine ?)

-En ce qui concerne le "copier/coller" il se trouve que j'utilise souvent cette fonction du fait que je rédige d'abord mes textes, tous sujets, tous thèmes, notes, articles, études, travaux d'écriture, sur des fichiers open office dans des dossiers (tout cela réparti dans des clés USB et dans mes espaces de stockage en ligne One Drive et Dropbox)...
Ainsi, lorsque je publie sur le Net (Facebook, mon blog, mon site, forums), je "copie/colle" mes textes finis (élaborés)... Soit dit en passant, il m'arrive assez souvent de revenir sur un texte publié (ajout, réduction, modification, correction) ou encore, carrément de recomposer/retravailler/ré-écrire entièrement un texte ancien ou nouveau...

Cela dit, ici, sur Petite Feuille, contrairement à ce que l'on peut lire par ailleurs là où je me produis... Vous lirez "des choses inédites" (parfois "écrites en direct", et qui ne figureront  pas dans mes supports et espaces de stockage (mais pas mes textes et articles scientifiques qui eux, sont tous rédigés tel ou tel jour sur l'un de mes supports et que je copie/colle à l'occasion pour diffusion)...

... Du fait que je suis sans cesse en travail (recomposition, ajout, modification, ré-écriture, en plus de tout ce qui me vient de nouveau selon mon inspiration)... C'est difficile pour moi d'envisager comme pour beaucoup d'auteurs, l'édition ou la publication en ouvrage (en ligne ou maison d'édition)... C'est la raison pour laquelle le Web me convient mieux pour m'exprimer, parce que je peux "revenir", (modeler au fur et à mesure mon travail) et en même temps, quand même diffuser... Et d'autre part, mes lecteurs notamment ceux et celles "de longue date" qui me connaissent, peuvent suivre mon évolution (je disparaîtrai un jour -fût-ce le plus tard possible- inachevé -ou, au mieux, "partiellement accompli") ... rire...

... Inconfortable ? On pourrait dire ça, oui ... Mais l'idée d'achèvement, de fini, c'est en quelque sorte comme un paysage de paysagiste qui, même "très bien arrangé/très bien conçu", demeure un paysage ceint d'une ligne d'horizon...
Au temps des premiers humains qui en apparence étaient à peine différents des "grands singes" et ne marchaient pas encore debout, il y avait cette nécessité d'aller toujours de l'avant, en un autre lieu (trouver de la nourriture, des ressources) et alors la ligne d'horizon était proche...
Un peu plus tard, enfin, quelques centaines de milliers d'années plus tard... Avec la station debout, la ligne d'horizon s'était éloignée, mais la nécessité d'aller de l'avant demeurait, les déplacements devinrent plus longs, l'on y voyait plus loin, surtout juché sur une hauteur... Et il y avait la curiosité de savoir ce qu'il y avait au delà (de la ligne d'horizon)...
Si effectivement, ne jamais être satisfait est inconfortable, l'achèvement, le fini, c'est comme se trouver à l'intérieur d'une "bulle" et... Peut-être davantage dans l'inconfort... Un inconfort auquel on ne peut -qu'en partie- remédier, qu' avec l'idée , qu'avec la "prescience" (une sorte de "voyance") d'une "enveloppe transparente" ceignant la bulle... Certes on ne pourrait jamais "traverser" l'enveloppe et entrer dans une autre bulle (la bulle qui est autre que celle en laquelle on est)...
... Je pense aussi au "rocher de Sisyphe" d'Albert Camus... Si le rocher, enfin, ne redescendait plus à chaque fois qu'il se trouve en haut et devenait stabilisé... Quel serait le sens de ce que nous accomplirions? Le fait de devoir à chaque fois, remonter, peiner pour remonter le rocher, me semble davantage être une nécessité plutôt qu'une contrainte... Un "inconfort" plus heureux que malheureux...