Le temple d'Ayacucho (les Incas)

Quatres jeunes et brillants archéologues explorent un temple inca mystérieux, découvert récemment, et dont les particularités intriguent tous les savants. Epaulés par un guide expérimenté, ils vont descendre dans ses entrailles, où ils vont aller de surprises en surprises. Après avoir plusieurs fois frôlé la mort, ils finissent par comprendre qu’ils ont accompli une vieille prophétie inca: ressusciter leur nation, leur culture. Dans un fascinant univers rempli de magie, démons et sorciers, ils rencontrent deux extraordinaires personnages, un Sapa, Tupac Amaru II, empereur inca et une maitresse de magie, Lunabigaël. La prophétie se réalise puisqu’ils deviennent naturellement les acteurs de cette renaissance…

Les ministres à l’oeuvre

Sans surprise, c’est le malicieux Orlando, improvisé porte parole,  qui ouvrit le ban:



“Sire, je pense ne pas trahir l’opinion générale en saluant l’acuité de votre analyse géopolitique. Et cela nous conforte grandement dans le choix que nous avons fait de vous suivre, de vous rallier. La lutte dont vous parlez, je ne la connais que trop, elle est effectivement redoutablement diversifiée. On peut parler d’une pieuvre mafieuse, d’une araignée méthodique qui emprisonne l’humanité en tissant une toile malsaine faite de corruption des élites, de dirigeants fantoches, de réglementations fallacieuses, de poison médiatique et bancaire paralysant les peuples, etc. Tout ceci est encore plus efficace qu’une grande armée...”

La suite du plaidoyer du templier de la Nature:

Túpac Amaru II était aux anges, son nouveau ministre était encore plus amoureux de la sainte terre que lui même et il savait que la base d’une civilisation, la fondation c’était l'autonomie alimentaire. De son  temps les incas chérissaient le maïs, ils en produisaient et stockaient de partout. C’était la garantie d’une paix sociale, un énorme bassin d’emplois  et en plus la base de la santé.

“Merci Orlando, nous sommes en parfaite harmonie,  j’ai hâte de voir pousser ces épis d’or, source de vie de notre peuple.”

“Parlons école, instruction, intelligence à présent. Sans ça, aucun développement n’est possible, et c’est bien pour ça qu’aujourd’hui il y a un écart hallucinant d’un pays à l’autre. Ce sera notre deuxième priorité. Mama Huaco et son équipe ont déjà tout planifié, en quelques mots ?”

Véronica se leva et salua: clickez pour l'écouter:

Après la présentation de ces deux plans, chacun voyait l’édifice se construire et c’était exaltant. En fait ils se stimulaient les uns les autres, comme une équipe de sport collectif, ils tiraient tous ensemble dans la même direction. L’optimisme était de rigueur.


“Merci mama Huaco, votre plan est déjà bien avancé visiblement et vous êtes déjà bien épaulée, vos moyens sont sans limites, alors foncez. Puisqu’on parle de menaces, et avec tout cet or elle est déjà locale, vous l’avez vécu en mission, notre ministre des armées en est où ?”

Le Sapa fit un signe de la main à François. La parole revint à Apocatequil, ex François:

Cliquez pour écouter le ministre des armées:

Le visage du Sapa affichait le plus grand sourire qu’il soit possible d’avoir:

“Merci Mr le ministre de la défense, tout cela sent bon l’expertise, le réalisme et la sagesse. Nous devrons d’abord prendre contact avec plusieurs ambassadeurs et dirigeants pour décider qui seront nos “amis” et équipementiers. Une bonne année me semble un minimum. Parlons enfin de notre santé puis de notre sécurité et nous aurons bien travaillé pour notre premier conseil, Alors Mama Cura puis Mama Lexa ?”

Mama Cura, ex Béatrice:

Le projet santé de Mama Cura:

Enfin Mama Lexa, ex Catherine, acheva le tour de table, et fit son exposé sécuritaire:

La devise de Mama lexa: la loi est dure, mais c'est la loi:

On était rendu loin de la situation où trois couples de jeunes venaient, la peur au ventre, explorer leur premier temple inca. Incroyable aventure qui les avait propulsé ministres d’un nouvel Empire qui tel le Phoenix renaissait de ses cendres dorées. Comme si un pharaon recréait l’ancienne Égypte, ou un nouveau César, Rome. Ils y pensaient souvent en se couchant, se pinçant les uns les autres, pour vérifier qu’ils ne soient  pas sous l’effet d’une surdose de feuilles de  coca.

Le Sapa se leva pour conclure cette réunion historique:

Enfin la conclusion par le Sapa Tupac:

Après une telle réunion, il était évident pour chacun que cela pouvait réussir. Cette planification très réaliste était frappée du sceau du bon sens. Les objectifs étaient raisonnables, réalisables, et chacun sentait que l’ADN était parfaitement sain, et les géniteurs de grande compétence.

L’assemblée se retira et le conseil restreint à trois allait pouvoir commencer

Cet exposé a été résumé pour ne pas alourdir votre lecture, mais sachez que chaque ministre donna un plan détaillé et concret de ce qu’il allait faire. Aussi après quelques jours, cette réunion tourna la page du rêve, pour ouvrir le livre de la réalité et écrire l’Histoire du nouvel Empire, d’un nouveau monde meilleur animé par l'espérance.

2 ambassadrices spéciales


“Je vais vous confier une mission ultra-prioritaire, elle nécessite un haut niveau de ruse, de diplomatie, de duplicité même. Il en va de notre survie, soyez très attentive!

J’ai bien compris ce XXIe siècle, c’est l’Empire américain non ? Aussi si nous voulons éviter leurs attaques, il faut urgemment les rencontrer, les rassurer, les convaincre de notre caractère inoffensif. Voila pourquoi je vous nomme: ambassadrices spéciales USA . Cent pour cent de votre énergie, de votre intelligence, doivent être utilisés pour réussir cette tâche vitale. L’idéal serait dans un premier temps de négocier une alliance militaire et une coopération technique, afin de feindre une soumission, ils appellent ça l’OTAN. Ils doivent totalement nous sentir de leur côté, ceci implique de garder de sages distances avec leurs concurrents, Chine et Russie. Aussi vous aurez un jet privé à votre disposition pour assurer tous les vols que vous jugerez indispensables. Partez au plus tôt, faites le tour des capitales, voilà l’ordre que je suggère:  Lima (Pérou) - Brasilia (Brésil) - Washington (USA) puis l’Europe - Londres - Paris - Berlin , et enfin Pékin (Chine) - Moscou (Russie) - Delhi (Inde) - Tokyo (Japon)”

“Je sais que c’est une lourde responsabilité, mais il faut que les mêmes personnes fassent cette tournée, je suivrais ensuite, évidemment. Vous pouvez déléguer des collaborateurs pour les autres zones: Afrique - monde Arabe - reste de l'Amérique latine, etc… Qu’en pensez vous ? ”

Lunabigaël et Mama Huaco écarquillaient les yeux, car un tour du monde diplomatique en jet privé, pour rencontrer tous ces chefs d’états, ça n’était pas une mince affaire. Surtout que leur expérience était clairement nulle dans ce domaine.

Véronica : “Je comprends l’absolue nécessité du secret et de votre choix, mais, car il y a un mais, la diplomatie est un métier, un art même, et je me sens totalement incapable de faire tout ça. Il nous faudrait trois diplomates, experts des trois grandes puissances, pour nous initier, nous former, nous conseiller, pour moi ça n’est pas négociable.”

Lunabigaël enchaîna “J’ai évidemment plus d’expérience, les lois diplomatiques ne changent guère avec le temps, quelle que soit l’époque. Mais ma méconnaissance de cette époque me fait totalement adhérer à la requête de Mama Huaco.”

Avec son éternel sourire, le Sapa les regardait avec bonheur:

“Bravo, vous me confortez dans mon choix, vos réflexions sont pertinentes et je m’y attendais. Foncer tête baissée vers l’avion, vous aurez disqualifiées pour le poste. Oui j’avoue, c’était un test, que vous avez réussi. Je sais maintenant que j’ai fait le bon choix”

“Voila une liste de diplomates fraîchement retraités, ils sont tous d’amérique latine, ça vous fait un début d’équipe, dans le lot il y a un ex ambassadeur aux USA, et il nous a rejoint spontanément.  Je vous laisse faire votre sélection évidemment. On en reparle dans trois jours, à bientôt”

Elles se rendirent dans une salle de travail et commencèrent à travailler.

Les deux femmes ne cachaient pas leur immense joie, même si celle-ci était contre-balancée par un énorme stress. Mais le sapa semblait avoir tout prévu, l’avion  privé, les formateurs expérimentés pour les accompagner, bien sûr,  même l’ordre sentait la malice. En effet, il était logique de commencer par le Pérou, terre inca par excellence, et normalement ça devait être la rencontre la plus facile. Par contre après avoir discuté entre elles, elles décidèrent de rajouter le Chili et l’Argentine, histoire de rester en terres amicales et hispanophones, pour bien se roder.

Le plus grand pays latin, parlant portugais, suivrait et serait pour elles le premier grand test. Ensuite elles reviendraient rendre compte et après  seulement, elles feraient le grand saut à Washington. Avant de partir en Europe, elles voulaient enchaîner avec le Mexique.

Ainsi se clôturerait leur tournée américaine et globalement hispanophone.

Pour l’Europe, par contre, elles décidèrent de prioriser Paris et Berlin, les nations principales de l’Union Européenne, Londres ne viendrait qu’ensuite. Mais tout ça n’était nullement arrêté, c’était un plan de novices et elles voulaient en discuter avec les diplomates qu’elles allaient rencontrer ce soir.

Passé le choc émotionnel et la peur, au fil de leurs échanges, elles entraient avec un certain délice dans cette nouvelle peau. Elles éprouvaient un sentiment d’immense responsabilité, mais surtout une passion grandissante. Elles décidèrent de se jeter dans la lecture d'ouvrages sur la diplomatie, en avion elles auraient du temps qui ne serait pas perdu. Il fallait que d’ici deux mois elles soient prêtes pour rencontrer le Président des états-Unis !

Elles ne devaient pas oublier qu'il s'agissait de rencontres préparatoires avant le passage du sapa, elles n’auraient pas de décisions à prendre. Ce dernier point avait un énorme effet apaisant, et elles se le rappelaient quand elles commençaient à paniquer.

Veronica récupéra sur internet l'œuvre de Talleyrand, c’était certes ancien, mais il était reconnu comme le plus grand diplomate de son époque, et puis elle sentait bien que la France allait encore une fois pouvoir jouer un rôle spécial dans cette affaire. Elles tombèrent d’accord sur le principe d’un conseiller par Zone: Amérique du nord, Amérique latine, Europe, Russie, Asie, monde Arabe et Afrique sub-saharienne.

Plongées dans leurs lectures, elles sautèrent même le déjeuner, pour préparer leur sélection du soir.

Véro informa Paulo, Manu & Patrice qu’ils venaient de prendre du grade, les voilà ministres des savoirs. Elles avaient déjà planifié les grandes lignes et avait toute confiance dans ces trois personnages si intelligents qui avaient l’habitude d'enseigner, de transmettre. Il était totalement impossible de porter les deux casquettes.

Elles étaient totalement surexcitées par cette nouvelle mission, elles sentaient couler dans leurs veines le sang du Prince de Talleyrand.

Orlando, Protecteur de la Pachamama

La nomination de Lunabigaël à ce poste itinérant, eut pour conséquence l’ascension d’Orlando au poste de numéro 1. Son discours avait fait très forte impression, et son combat était en parfaite adéquation avec le culte de la Pachamama, la terre mère. Pour le sapa, on peut même dire que c’était une recrue tout simplement providentielle. Sa connaissance du monde moderne, son expérience semencière, sa grande culture, son aura médiatique, faisaient de lui son bras droit idéal, il le voulait à ses côtés le plus souvent possible. Et d’ailleurs il le convoqua pour l’en informer.

“Sire, vous m’avez fait demander, que puis-je pour vous ?” dit Orlando, surpris d’être seul.

“Mon cher Orlando, je vous informe du départ de Lunabigaël et Mama Huaco à travers le monde, comme ambassadrices spéciales. De ce fait je vous nomme premier ministre et protecteur de la sainte Pachamama. Votre discours m’a tiré des larmes de bonheur, j’ai lu un de vos livres et regardé nombre de vos vidéos qui expliquent votre lutte contre le mal. Je vous admire et je vous aime déjà, faites moi l’honneur de m’épauler, vous êtes de loin le meilleur pour ce poste.”

“Votre Altesse, je suis un peu troublé. Je devais venir comme consultant, conseiller, et ça me convenait très bien. Et d’un coup me voilà à vos côtés, quel honneur d’une telle confiance, après tout je n'ai jamais gouverné quoi que ce soit. Ai-je le droit de refuser ?”

“Bien sûr, que vous pouvez refuser, mais c’est précisément cette réaction qui me plait, votre modestie, votre humilité sur vos compétences, font que justement vous allez faire un formidable premier ministre. J’ai besoin de quelqu’un comme vous avec qui discuter, pour me conseiller, et en retour je vous apprendrai à diriger un gouvernement, une nation. Vous serez surpris de voir à quelle vitesse on apprend. Prenez quelques jours de réflexion, mais sincèrement je ne vois pas de meilleure personne à cet instant. Ayez confiance, vous êtes à la hauteur”






“Je suis un peu abasourdi, mais en même temps j’ai une foultitude d’idées, et puis ce titre de Protecteur de la Pachamama, moi qui suit dans cette lutte depuis si longtemps.

Vous m’offrez tout simplement la réalisation de mon rêve à grande échelle. J’ai besoin en effet de réfléchir, de mettre mes idées en ordre, puis d’en discuter avec vous. Le pire serait de décevoir. Puis-je me retirer ?”

“Faites mon cher ami, prenez votre temps, ne sentez vous pas que nous ferions un superbe duo ?”



"Probablement oui, je reviens vers vous dès que je serai clair dans ma tête, Bonsoir Sire.”

Pensif, plus qu’à l’habitude, Orlando salua et se retira d’un pas lent, il réfléchissait déjà…

Ce Sapa semblait être guidé par une force supérieure, il lui rappelait les quelques grands personnages de l’Histoire qui tels des météores avaient changé le monde. Après tout c’est exactement ce qu’avaient fait ses ancêtres en un tout petit siècle. Qui sait ce que serait devenu le continent sans les colons espagnols ? Il était un peu fasciné et à deux doigts d’accepter, mais on ne peut prendre une telle décision sans quelques nuits conseillères.

Protéger l’embryon

François , devenu Apocatequil, n’en dormait plus. Il savait que cette nation renaissante n’allait sûrement pas plaire à tout le monde. Et pour avoir vécu de nombreuses opérations spéciales, il savait que les puissants pouvaient très bien envoyer des commandos, voire la troupe, pour tuer dans l'œuf cet embryon dérangeant. Il était urgent qu’il organisa un service de renseignement et bien sûr un premier groupe de prétoriens au plus près du pouvoir.

Il était épaulé par Frédérico et Bénito, plus cinq de ses amis, tous anciens légionnaires, qui l’avaient aussi rejoint, il avait déjà un état-major de confiance. Il les convoqua solennellement dans la salle de réunion. Après un rapide résumé de la situation, il leur proposa cette nouvelle vie incroyable, devenir les néo généraux de l’Empire. Comme sous la révolution française, où un simple lieutenant pouvait se retrouver général. Il avait pris soin d’appeler les hispanophones, vive la légion et son effectif polyglotte, ça serait quand même bien plus simple pour organiser tout ça. Il fit d’ailleurs le choix de faire la réunion en espagnol, après tout c’est la langue commune du continent. Je le relate en français:

“Chers frères d’armes, un ambitieux défi s’offre à nous, vous savez désormais quelle est l’incroyable situation. Alors, voulez vous être généraux et m’aider à protéger ce nouveau pouvoir, ce futur monde ? pas de réponse à chaud, réfléchissez d’abord, sachez que nous avons des moyens financiers impressionnants et que vous serez secondés par des officiers du cru, qui nous ont déjà rallié, avec une intense passion de bien faire, une ferveur quasi religieuse même. On se retrouve dans trois jours et vous me donnerez votre réponse, vous pouvez disposer !”

Les cinq hommes étaient sans voix et se retirèrent en silence, certainement submergés par l’ampleur de cette mission, un défi qui à priori les dépassaient. Mais bon, il ne suffit pas de faire de grandes écoles militaires pour être un bon officier, un grand général ! D’ailleurs l’Histoire est remplie de spectaculaires foirages de ces galonnés de salon, la plupart du temps bien trop sur d’eux, pour réaliser leur incompétence sur le terrain. François ne voulait pas de ces personnages dont il avait subi trop souvent l’aveuglement imbécile de leur arrogance, l’exemple historique le plus célèbre étant bien sur Dien-Bien Phu, où la légion fût sacrifiée par ces incapables d’aristocrates.


Mais François pensait à toutes les menaces et c’est pour ça qu’il avait déclenché une deuxième réunion de défense avec Patrice et Manu. Oui l’attaque numérique était désormais quelque chose qui pouvait vous paralyser un pays obligatoirement très informatisé, beaucoup trop à son goût. Aussi il veillerait à limiter l’utilisation de la toile à son strict minimum, pour que cela reste gérable pour une jeune nation.

“Chers cerveaux affutés, la défense a besoin de vous !” C’est avec un immense sourire et un brin d’humour qu’il accueillit les deux “tronches”. Nos deux ministres du savoir s’installèrent en rigolant et attendaient avec curiosité la raison de leur invitation. “Je laisse Benito vous expliquer”

Frédérico les avait laissé car il était bien trop amoureux des livres papiers et avait une profonde aversion des puces et des écrans. Bénito lui au contraire était dans son élément, le désormais ministre de la défense numérique savait bien que le présent et l’avenir reposait sur une puissance du savoir en ligne et sur la formation massive à cet outil qui a presque tué Gutenberg.

“Bien alors continuons sur le même ton, chèrs cerveaux, nous avons tous l’ambition de protéger notre embryon de société et j’ai vraiment besoin de votre expertise pour créer une quatrième armée, car aujourd’hui il n’y a pas que les bombes et les chars qui peuvent détruire un pays. Votre mission est de trouver d’abord un partenariat technologique avec nos futurs alliés quand le sapa les aura choisis. Nous y enverrons nos jeunes ingénieurs et vous avez carte blanche pour organiser tout ça, prenez votre temps, recrutez qui vous voulez pour ça. Un bunker enterré est en cours de conception, allez donc rejoindre les architectes pour l’adapter à vos besoins.”

Manu se sentit pousser des ailes “Génial, quel merveilleux défi ! Patrice et moi sommes tellement complémentaires et oui nous savons qui recruter. Quant au bunker, c’est une très bonne idée, surtout de nous inclure dans la conception, car il y a nombre de sécurités à prévoir sur les ondes, l’isolation, l’autonomie, l’énergie, etc…”


Patrice surenchérit “J’ai déjà collaboré avec l’armée dans la région toulousaine, aussi j’ai une petite expérience de ce à quoi pourra ressembler cette armée. Un exemple tout simple, un drone nous espionne, voire nous bombarde, quelqu’un doit savoir le hacker. Et ça c’est effectivement possible avec des informaticiens en activité et issus de plusieurs pays, il y en a pas mal sur le carreau, qui se feront un plaisir de nous faire profiter de leur hargne revancharde.”

La phase un de la génèse se terminait dans une euphorie et une incroyable énergie positive, tout le monde savait quoi faire, la motivation était juste exceptionnelle, il n’y avait plus qu’à leur laisser le temps de réflexion nécéssaire à des actions intelligentes. Pas de précipitation ! il fallait apprendre à marcher avant de vouloir courir, sinon c’était la chute prévisible et fatale…